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Reoaimnce • SENT VIT A EST EST Raison mystifiée Insécurité Incertitude Crainte de la mort Vie et contradictions B EST...

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« Reoaimnce • SENT VIT A EST EST Raison mystifiée Insécurité Incertitude Crainte de la mort Vie et contradictions B EST EST EST Pot de la Mirandole: la plate de l'homme {d'après Carolus Bovilus, 1509) Montaigne EST EST Raison septique Expérience Nature comme guide Résignation La connaissance à travers l'expérience singulière : l'homme porte en lui-même la forme entière de l'humaine condition Image de l'homme ; Montaigne L'effacement progressif de la tradition scolas­ tique et théologique, la confrontation avec d'autres peuples à la suite des Grandes Décou­ vertes, le développement de la culture humaniste enfin, eurent pour effet de remettre au premier plan la réflexion sur l'être et sur la place de l'homme dans l'univers. L'idéal de l'humanisme est l'uomo universale, un type d'homme qui, se situant au-dessus des différences sociales, e1.1 doté d'une éducation complète, livresque et mondaine, et accomplit son essence d'être per­ fectible en élargissant ses connaissances. Prenant modèle sur l'idéal antique, l'humanité est perçue comme dotée d'une attitude morale telle qu'elle se manifeste dans les vertus de mesure, d'équité, d'esth6tique, et d'harmonie avec la nature.

Les vertus sociales sont d'une grande uti­ lité dans la société civile. Le platonisme de la Renaissance dont le principal �sentant est MARSILE F!CIN (1433-1499) pri­ vilégie le destin de ) 'homme en tant qu • être spiri­ tuel. L'âme immortelle de l'homme est le milieu et le lien du monde car elle est le moyen terme reliant le domaine des choses purement corpo­ relles à celles de l'esprit purement divin. Lorsqu'à l'aide de la ratson elle se libère du corporel, elle est en mesure de retourner à son origine divine. L'élève de FICIN, JEAN Pic DE LA MlllANOOLE (1463-1494) dans son Discours sur la dignité dt l'homme, fonde la liberté sur le choix spirituel de chacun: Au terme de la cr6ation, Dieu avait déjà distribué toutes les qualités, si bien qu'il ne restait plus rien en propre pour l'homme.

Il dit donc à l'homme « Tu n • es gêné par aucune sorte de freins mais c •est à toi, selon ton propre libre arbitre [...

J de déterminer seul ta nature.

Je t'ai créé moyen terme du monde afin que de cette place tu puisses observer autour de toi tout ce qui se trouve au monde [ ...].

Libre à toi de dégénérer jusqu • au monde inférieur des animaux.

Libre à toi également de t'élever vers le monde supé­ rieur du divin par la décision de ton propre espriL » L'homme, grâce à son esprit, peut considérer toutes les formes créées par Dieu et il est libre de créer son propre être.

Il se trouve au milieu du monde.

L'important dans ce concept, est qu'il met l'accent sur la subjectivité libre.

Le platonisme a toutefois tendance à placer aussi bien la corpo­ réité de !'homme que son état social au second plan, - favorisant la conception de la vie contem­ plative. D'autres penseurs ont tenté de dépasser cette unilatéralité en soulignant l'appartenance réciproque de l'âme et du corps, et en décri­ vant ) 'homme aussi comme un être social CR!STOFORO LANDINO (1424-1498) écrit: « [ •••.... »

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