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Reprise du mythe d’Œdipe en 1934. I- La tragédie classique Le théâtre classique repose sur une classification des genres –...

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« Reprise du mythe d’Œdipe en 1934. I- La tragédie classique Le théâtre classique repose sur une classification des genres – une comédie ne s’écrit pas du tout comme une tragédie… A- Un genre très codifié • Vers, diction : pas très naturel.

Dans la vie, on ne parle pas en vers comme les personnages de Bérénice : « Je me comptais trop tôt au rang des malheureux ! Si Titus est jaloux, Titus est amoureux.» • Théâtre : respect des trois unités + vraisemblance et respect des bienséances.

Niveau de langue soutenu, voire précieux. • Unité de ton => une pièce tragique ne peut pas être burlesque.

Son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique.

Règles très strictes du théâtre => celui qui écrit une comédie n’écrit pas une tragédie.

Genres clos et codifiés + vraisemblance et respect des bienséances. B- Des personnages types • La tragédie => personnages hors du commun.

Pas de roturiers, de bourgeois mais des dieux, demi-dieux, empereurs ; respect des trois unités Niveau de langue soutenu ; son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. • Les personnages sont victimes de forces qui les dépassent.

Les personnages sont prisonniers de leur destin. • Des personnages spécifiques : ex => Corneille, Le Cid : Rodrigue doit choisir entre l’honneur de la famille et l’amour : la passion amoureuse entre en conflit tendu avec le devoir du héros envers le pouvoir qu’il doit servir. • Question de la mort du personnage tragique : Afin de purger efficacement le spectateur, la solution pour le dramaturge serait de représenter la mort sur scène mais les règles classiques interdisent la représentation de la mort.

Bienséance (le personnage peut mourir mais cela ne doit pas se voir)[1].

NB : Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts => Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie. C- La situation tragique Le tragique naît surtout du sentiment que ressent le héros de n’être pas libre => force supérieure qui se joue de lui, n’est pas le maître de son destin. => Racine : Le héros est sous l’emprise d’une passion dévastatrice qui le détruit.

Soumis à des passions, des sentiments extrêmes, exacerbés (parfois, pas loin de la folie), le héros de tragédie n’est pas vraiment ambivalent.

Il est noble et doit lutter contre son destin. • Développez par exemple le cas de Phèdre : Phèdre est victime de Vénus => pour les héros de tragédie, le combat est perdu d’avance car ne sont pas maîtres de leur sort. => Cela inspire également terreur et pitié chez le spectateur. • La représentation théâtrale peut être violente => Violence des sentiments, des passions (développez un exemple : jalousie de Phèdre, violence de la passion d’Hermione, fin d’Andromaque (la folie et la mort))… ∆) Dans la tragédie classique en effet, on peut considérer que le tragique est « Résistance obscure et insensée contre laquelle se brise la force de la liberté et de la raison qui est en l’homme » II- Le tragique et La Machine Infernale : A-.... »

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