République dominicaine (2001-2002): Le pouvoir résiste aux urnes Le Parti révolutionnaire dominicain (PRD) du président Hipolito Mejia a conservé le...
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République dominicaine (2001-2002):
Le pouvoir résiste aux urnes
Le Parti révolutionnaire dominicain (PRD) du président Hipolito Mejia a conservé
le contrôle du Parlement au terme des élections du 16 mai 2002.
Bien qu'il ait
perdu 10 sièges à la Chambre des députés (73 sur un total de 150), il a gagné du
terrain au Sénat (obtenant 29 sièges sur 32).
Et une alliance avec le Parti
réformiste social chrétien (PRSC) de l'ancien président Joaquin Balaguer lui a
valu, en juin 2002, l'approbation d'un projet de loi qui lui permettra de
prolonger son mandat à partir de 2004.
Le grand pôle touristique régional qu'est la République dominicaine a durement
ressenti les conséquences des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis,
avec la perte de 200 000 emplois et une croissance limitée à 3,0 % en 2001.
Mais, grâce à la vigueur de l'économie depuis plusieurs années, les effets en
ont été de courte durée.
Les télécommunications (+ 24 % en 2001), l'électricité
(+ 18 %), l'envoi d'argent par les émigrés (+ 7 %, atteignant 1,8 milliard de
dollars) et l'agriculture - sucre, cacao, tabac, café - (+ 9 %) ont atténué le
choc.
Les usines implantées dans des «zones franches» ont fourni près....
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