République tchèque (1993-1994) Au cours de sa première année d'existence, le nouvel État tchèque (né le 1er janvier 1993), "ethniquement...
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République tchèque (1993-1994)
Au cours de sa première année d'existence, le nouvel État tchèque (né le 1er
janvier 1993), "ethniquement homogène" (comme il est dit dans le pays), a, sans
grande secousse, poursuivi sa transition au capitalisme.
Ses gouvernants,
notamment le Premier ministre Václav Klaus, s'en sont montrés très fiers et
n'ont pas manqué de vanter un taux de chômage très bas (3,5% à la mi-1994), la
santé de la monnaie, la paix sociale, la part croissante du secteur privé dans
le PNB (environ 60%), un commerce extérieur actif.
La récession n'a pourtant pas
pris fin comme prévu en 1993, le PNB a encore baissé (-1% par rapport à 1992),
atteignant un niveau correspondant à environ 80% de sa valeur de 1989, la
productivité du travail s'étant révélée de 11,2% inférieure à celle de 1989.
L'inflation s'est accélérée par rapport à 1992, se situant entre 21% et 25%.
La coalition libérale au pouvoir (réunissant le Parti civique démocratique,
l'Alliance démocratique, le Parti chrétien démocrate) a entamé la deuxième étape
du programme de privatisation au printemps 1994.
Malgré un discours
"anti-étatique" musclé, elle a gouverné avec pragmatisme, freinant notamment le
passage à un système de marché pour les logements dans l'espoir de "protéger
ceux qui sont socialement faibles".
Sans doute avait-elle pris conscience de
l'évolution paradoxale de....
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