République tchèque (1998-1999) Un gouvernement fragile La liesse populaire ne devait pas être de la fête lors du dixième anniversaire...
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République tchèque (1998-1999)
Un gouvernement fragile
La liesse populaire ne devait pas être de la fête lors du dixième anniversaire
de la chute de l'ancien régime.
De gros nuages qui n'étaient pas prêts de se
disperser ont noirci l'atmosphère du pays.
En 1998, le PIB est tombé à - 2,2 %
et on a enregistré les résultats économiques les plus médiocres depuis la
naissance de l'État.
La dynamique de la croissance du PIB était la pire parmi
les pays post-communistes de l'Europe centrale.
Le chômage a augmenté de façon
spectaculaire et touchait en mars 1999 8,4 % de la population active; il devrait
atteindre 9,5 % à 10 % à la fin de l'année.
La production industrielle et les
indices d'activité dans le bâtiment continuaient à baisser en février 1999,
respectivement de 8,1 % et de 18,7 %, ainsi que la productivité du travail dans
ces deux branches.
Les analystes parlaient de crise ou de récession pouvant
encore s'approfondir.
Le rapport du gouvernement social-démocrate sur l'état du
pays constatait que, selon les principaux critères économiques, la République se
trouvait à peu près ramenée au niveau de l'année 1990...
Bien entendu, le grand sujet du débat public a été de désigner les "coupables"
de cet état de choses et les affrontements à ce propos n'ont pas contribué à la
stabilité politique, pourtant si nécessaire.
Le pays avait un gouvernement
fragile, car minoritaire, constitué par le vainqueur des législatives anticipées
de juin 1998, le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), et grâce à un "accord
d'opposition" conclu entre les sociaux-démocrates et le Parti démocratique
civique (ODS), au pouvoir....
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