République tchèque (2001-2002): Un certain réveil du nationalisme La sensibilité parfois maladive des Tchèques envers leurs voisins s'est une nouvelle...
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République tchèque (2001-2002):
Un certain réveil du nationalisme
La sensibilité parfois maladive des Tchèques envers leurs voisins s'est une
nouvelle fois manifestée, à la fois dans la représentation politique et dans la
population, surtout la plus âgée.
Les attaques de l'extrême droite autrichienne
ou celles des Bavarois conservateurs relatives à l'expulsion des Allemands de la
région des Sudètes après la Seconde Guerre mondiale ont provoqué de gros remous
et un réveil certain des démons du nationalisme.
L'exploitation conservatrice de
la «défense des intérêts nationaux» dans la campagne en vue des législatives de
juin 2002 et dans la préparation de l'intégration de la République tchèque à
l'Union européenne (UE) n'a guère amené d'eau au moulin de la culture
démocratique dans le pays.
Peu de courants politiques se sont souciés de ce que
supposait la défense des réels intérêts nationaux, par exemple une réforme
substantielle de l'éducation nationale : en 2002, le budget de l'enseignement
représentait 3,8 % du PIB (contre 6 % pour la moyenne européenne) ; l'accès à
l'enseignement supérieur ne concernait que 35 % de bacheliers ; et seulement 60
% de jeunes entre 15 et 19 ans pouvaient être scolarisés dans des établissements
du second degré.
Toutefois, l'évolution économique du pays a été plutôt favorable : en 2001, le
PIB a augmenté de 3,6 %, surtout grâce à l'accroissement des investissements
étrangers ; l'inflation était réduite à 3,2 % en avril 2002 ; au cours du
premier trimestre 2002, la croissance de la production industrielle a été de 4,1
% ; et....
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