République tchèque (2004-2005) D’une crise politique à l’autre L’année 2005 en République tchèque a contrasté par le décalage constaté entre...
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République tchèque (2004-2005)
D’une crise politique à l’autre
L’année 2005 en République tchèque a contrasté par le décalage constaté entre le
renforcement de la position internationale de la République tchèque, ses bons
résultats économiques et la précarité de sa situation politique intérieure.
Le
gouvernement de Stanislav Gross, nommé le 18 juillet 2004 par le président
Vaclav Klaus, est tombé le 17 avril 2005 et un nouveau gouvernement a été nommé
le jour suivant, avec à sa tête Jirí Paroubek, l’ancien ministre
social-démocrate à l’Aménagement du territoire.
Il s’agissait de la même
coalition composée de la social-démocratie (CSSD), des chrétiens-démocrates
(KDU-CSL) et des libéraux de l’Union de la liberté (US-Deu).
Seuls quatre
ministres ont été renouvelés.
La chute de ce gouvernement à la suite des
accusations de malversations financières de la famille Gross a traduit la
fragilité de la coalition – dont les deux partis du centre ont rapidement
demandé la tenue d’élections législatives anticipées – et la tension avec le
Parti démocratique civique (ODS) du président de la République, première force
d’opposition, qui de surcroît a remporté les élections régionales (il était à la
tête de treize des quatorze exécutifs) et sénatoriales.
La coalition est
parvenue à un accord sur un déficit public de 3,4 % du PIB et à prendre des
mesures en faveur du logement des jeunes, mais les réformes des systèmes de
retraites et de santé sont restées en discussion.
Du point de vue économique, la croissance a été de 4,0 % en 2004 et une loi a
été adoptée contre le chômage (en stagnation à 8,3 % en fin d'année).
Les
revenus agricoles ont augmenté de 108 %.
L’usine Toyota Peugeot Citroën de Kolin
a démarré sa....
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