Requiem de la tristesse: la symphonie de Leningrad Dmitri Chostakovitch commence, en 1941, sa 7e symphonie, avant le siège de...
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Requiem de la tristesse: la symphonie de Leningrad
Dmitri Chostakovitch commence, en 1941, sa 7e symphonie, avant le siège de
Leningrad.
II veut que sa musique évoque le souvenir des nombreuses victimes des années de
guerre, et fixe l'image de son pays au combat.
Lorsque Dmitri Chostakovitch, professeur au conservatoire de Leningrad, apprend
que l'Allemagne attaque l'URSS, il essaie à tout prix de se faire engager dans
l'armée Rouge, mais sa requête est repoussée.
Les autorités savent qu'un
compositeur que le peuple admire peut être bien plus efficace contre l'ennemi en
pratiquant son art que sur un champ de bataille.
Durant les préparatifs de la défense de Leningrad, Chostakovitch se consacre
fiévreusement à la réalisation d'une nouvelle symphonie, la septième, dite de
"Leningrad".
Bien qu'on le pousse à s'en aller, il reste et écrit les trois
premiers mouvements dans une ville autour de laquelle l'étau du siège se
resserre de plus en plus.
C'est seulement après avoir reçu l'ordre formel
d'évacuer les lieux qu'il part à Kouibychev avec sa famille, où il compose le
final.
Évacué lui aussi, l'orchestre philharmonique de Leningrad se trouve
également à Kouibychev, si bien que les répétitions pour la première avancent
rapidement.
Celle-ci est annoncée comme l'acte de résistance de toute une nation
et est suivie à la radio par les habitants de Leningrad affamés au milieu des
tirs d'artillerie.
Alexis Tolstoï rédige sur cette première une critique
enflammée qui résonne comme l'annonce d'une victoire.
C'est exactement ainsi que
Staline voyait le rôle de la musique durant la guerre.
À l'origine, Chostakovitch avait donné aux quatre mouvements de l'oeuvre les
titres suivants: "Guerre", "Souvenirs", "Étendues de la patrie" et "Victoire",
mais il....
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