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Résumé de la pièce ACTEI [Florence: les forces en présence1 J Dans ce premier acte, Musset poursuit un double but...

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« Résumé de la pièce ACTEI [Florence: les forces en présence1 J Dans ce premier acte, Musset poursuit un double but : procéder à un vaste panorama historique des mœurs floren­ tines; situer les personnages sur l'échiquier politique, tout en laissant planer l'ambiguïté sur Lorenzaccio. Scène "I : Après une longue attente par un clair de lune romantique, le duc de Médicis, son écuyer et Lorenzaccio enlèvent une jeune fille qu'ils ont débauchée à prix d'or.

Son frère qui essayait de s'opposer au rapt est désarmé. Scène 2 : Scène de fête et de foule et conversations séparées : les écoliers ne voient que le côté pittoresque et amusant de cette richesse étalée ; le marchand se réjouit, car les fêtes font marcher le commerce; l'orfèvre s'élève contre l'oisiveté des grands qui ne paient pas toujours leurs dettes, et contre l'occupation étrangère qui pèse sur la cité; enfin, élément important pour le déroulement de l'action, Julien Salviati, favori du duc, poursuit de ses grossières assi­ duités Louise, de la famille républicaine des Strozzi. Scène 3 : C'est ici qu'intervient le début de l'intrigue qui va lier, un moment, la marquise Cibo et le duc.

Le cardinal Cibo, qui a intercepté la correspondance de sa belle-sœur, est au courant de cet amour naissant.

Voilà qui permet à Musset de souligner les contradictions de la femme et d'in­ sister sur les dangers de la sensibilité.

La construction, tout en antithèses, oppose aux couleurs pastel de la scène d'in1.

Les titrés des actes ont été ajoutés par l'auteur du Profil. térieur baignée de larmes et de tendres réminiscences entre le marquis, sa femme et leur fils, le machiavélisme du cardi­ nal et ses propos cyniques sur la réalité qu'il vient de découvrir. Scène 4 : De la maison des Cibo, nous voici trans­ portés auprès du duc de Médicis.

Le duc prend la défense de Lorenzo qui a été mis en cause par Sire Maurice, un des membres de son conseil et par le cardinal Cibo.

Le pape, disent-ils, reproche à Lorenzo d'être un débauché? Qu'il pense donc à son propre fils, Pierre Farnèse 1 • Ils insinuent que Lorenzo n'est pas politiquement sûr? Que chacun sache qu'il sert d'indicateur et qu'il fournit de nombreux ren­ seignements sur les républicains.

Lorenzaccio, survenu sur ces entrefaites et provoqué en duel par Sire Maurice qu'il a outragé, confirme le duc dans son opinion; il s'évanouit à la vue de l'épée, ce qui lui vaut ces railleries:« Allons ! chère Lorenzetta, fais-toi emporter chez ta mère.

» Scène 5 : Cette scène est le pendant de la scène 2 : la première partie, consacrée à ces grands mouvements de foule qu'affectionne Musset, brosse le tableau de Florence divisée, comme le montrent les conversations des pèlerins devant l'église de Saint-Miniato, entre les soutiens du pou­ voir et les républicains. La seconde partie concerne directement l'action.

Il s'agit d'une véritable provocation : Salviati, un des favoris du duc, affirme au prieur, un des fils du républicain Strozzi, que sa sœur Louise a promis de lui accorder ses faveurs. Scène 6 : Là encore, Musset lie situation individuelle et situation collective : d'une part, il met en scène une conversation entre la mère de Lorenzo, Marie Soderini, et sa tante, Catherine, qui déplorent sa lâcheté et sa conduite ambiguë envers les républicains ; parallèlement, il brosse une description d'ensemble, et présente en train de quitter Florence ceux qui ont peut-être été bannis sur dénonciation de Lorenzo. 1.

Pierre Farnèse était le fils naturel du pape. ACTE Il [La confusion des opinions et des sentiments] Dans cet acte, éclate toute l'ambiguïté des rapports entre le pouvoir en place et ses adversaires, tandis que sont posées les contradictions entre la pensée et l'action. Scène '1 : Dans cette scène, pour la première fois dans Lorenzaccio, Musset se penche sur les contradictions qui caractérisent souvent l'activité politique.

Nous sommes chez les républicains Strozzi.

Le père, Philippe, exprime son désarroi dans un monologue : comme beaucoup de pen­ seurs, il appréhende difficilement le concret. Deux de ses fils, le prieur et Pierre, font leur entrée, et une conversation s'engage sur la provocation dont a été victime Louise, ce qui permet de dégager trois attitudes différentes devant l'action : le prieur, c'est l'oubli raisonnable(« Allons, voilà qui est fait, je n'y penserai pas davantage »); Philippe Strozzi, c'est la prudence réfléchie (« Allons, dit-il à Pierre, es-tu fait de salpêtre1 ? Qu'as-tu à faire de cette épée? »); Pierre Strozzi, c'est l'activisme irresponsable(« c'est-à-dire, que cela me démange de lui couper les oreilles »). Scène 2 : Cette scène peut paraître extérieure à l'ac­ tion.

Mais si Musset ouvre une parenthèse pour exprimer sa conception de l'art, il n'en oublie pas pour autant les néces­ sités de l'intrigue, et se sert de cet exposé pour mieux déga­ ger la personnalité de Lorenzaccio.

Le décor représente le portail d'une église.

Une conversation s'engage entre Loren­ zaccio, Valori (commissaire apostolique) et le peintre Tebal­ deo Freccia.

Valori insiste sur la signification esthétique de la religion (« L'artiste ne trouverait-il pas là le paradis de son cœur? »); Tebaldeo considère l'art comme une activité complète qui fait appel à la fois à la piété, à l'imagination, au patriotisme, à la souffrance et à la liberté; Lorenzaccio, après avoir exprimé son nihilisme, invite le peintre à venir, le 1.

« Es-tu fait de salpêtre? » : es-tu prêt à t'enflammer au pre­ mier instant? Le salpêtre était l'un des trois composants de la poudre à canon. lendemain, au d'importance». palais du duc, « faire un tableau Scène 3 : L'action se déroule, à nouveau, chez la mar­ quise Cibo.

Le cardinal est bien décidé à profiter de ses fonc­ tions de confesseur pour connaître l'évolution de l'intrigue amoureuse qui lie sa belle-sœur au duc de Médicis: dévoué à l'empereur Charles Quint et au pape, il pense exploiter la situation dans des buts politiques, faire pression sur Alexandre de Médicis pour l'amener à renforcer ses liens avec eux.

La marquise, après avoir reconnu en confession qu'elle a donné un rendez-vous au duc, se demande si l'ac­ tion qu'elle mène est inspirée par l'amour ou par son atta­ chement à Florence(« Et pourquoi est-ce que tu te mêles à tout cela, toi, Florence? Oui est-ce donc que j'aime? Est-ce toi? Est-ce lui? »). Scène 4 : L'ambiguïté de Lorenzaccio est portée ici à son comble.

Au début de la scène, il s'entretient avec Marie et Catherine, sa mère et sa tante, et achève cette conversa­ tion en annonçant un événement qui « étonnera».

Arrivent deux républicains, Bindo et Venturi, qui le prient avec insis­ tance de préciser ses positions.

Cette discussion est inter­ rompue par l'intrusion inattendue d'Alexandre de Médicis qui accorde aux deux hommes les faveurs malicieusement sollicitées pour eux par Lorenzaccio: l'expérience est concluante, ils acceptent, malgré les protestations de prin­ cipe prononcées, précaution oblige,.... »

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