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Résumé du « Meilleur des Mondes » d'Huxley CHAPITRE 1 Nous sommes à Londres, six siècles dans le futur. L’action...

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« Résumé du « Meilleur des Mondes » d'Huxley CHAPITRE 1 Nous sommes à Londres, six siècles dans le futur.

L’action du roman débute dans le gigantesque Centre d’Incubation et de Conditionnement, là même où l’on « fabrique », avant de les éduquer, les sujets de l’État Mondial.

Dans la civilisation du Meilleur des Mondes, en effet, les êtres humains sont désormais obtenus par reproduction artificielle (ou ectogenèse), selon des principes comparables à ceux de l’industrie.

Le Directeur du Centre (D.I.C.

2) fait visiter son établissement à un groupe d’étudiants ; de la sorte, le lecteur découvre lui aussi, tour à tour, les différents services. Au cours de la visite, le D.I.C.

demande à un jeune technicien, Henry Foster, de donner aux étudiants quelques explications complémentaires.

Aussitôt, Foster se lance avec enthousiasme dans des commentaires d’une grande précision : il est visiblement passionné par son travail.

Il s’interrompt cependant pour donner un rendez-vous amoureux à Lenina Crowne, une jeune biologiste également employée du Centre. CHAPITRE 2 Toujours sous la conduite du D.I.C., la visite continue.

Nous voilà maintenant dans les pouponnières où les enfants sont éduqués en fonction de la place qui leur est destinée dans la société.

Les étudiants assistent à diverses séances de conditionnement.

Le Directeur affirme alors sur un ton triomphal que l’esprit des enfants – des futurs adultes – est fait de ce que l’État leur suggère. CHAPITRE 3 Dans les jardins qui entourent le Centre, des centaines de fillettes et de garçonnets s’ébattent, nus.

Beaucoup s’amusent à des jeux sexuels.

Le Directeur évoque la totale liberté de mœurs qui est de règle désormais.

Un des Administrateurs les plus haut placés dans la hiérarchie de l’État Mondial, Mustapha Menier, intervient dans la conversation : il révèle les raisons de cette liberté sexuelle et les causes de la disparition de la famille.

De manière plus générale, il explique comment s’est instaurée la forme d’organisation sociale du Meilleur des Mondes. Pendant ce temps, Lenina avoue à son amie Fanny qu’elle éprouve une attirance pour un de leurs collègues, le psychologue Bernard Marx.

Mais Marx a mauvaise réputation : petit et plutôt laid, il ne correspond pas aux critères physiques de la caste supérieure à laquelle il appartient.

En outre, il fait montre d’un esprit critique excessif et a tendance à se replier sur lui-même — attitude fort mal tolérée dans la société du Meilleur des Mondes.

Pourtant Bernard Marx a invité Lenina à venir avec lui au Nouveau-Mexique, durant leurs vacances, visiter une Réserve à Sauvages. Il existe en effet certaines zones soigneusement isolées, auxquelles, pour des raisons de rentabilité économique, l’État Mondial n’a pas jugé bon d’imposer son type de civilisation. Les habitants de ces « Réserves », des Indiens pour la plupart, vivent encore dans le respect des anciennes traditions et restent fidèles à des systèmes de valeurs et à des idées religieuses qui ont disparu du reste du monde. CHAPITRE 4 Lenina rencontre Bernard dans l’ascenseur du Centre.

Elle lui dit qu’elle accepte de l’accompagner au Nouveau-Mexique et lui fait comprendre qu’elle souhaite l’avoir pour amant.

Marx, qui désirait secrètement Lenina depuis plusieurs semaines, est cependant déçu par la légèreté avec laquelle elle vient de s’offrir à lui.

D’ailleurs, la jeune femme le quitte aussitôt pour aller au rendez-vous fixé par Foster. De son côté, Marx passe le début de la soirée en compagnie de son ami Helmholtz Watson. Helmholtz est Ingénieur en Emotion (l’équivalent approximatif de nos écrivains ou scénaristes de cinéma) ; il ne doit produire que des divertissements superficiels.

Watson souffre des limites qui lui sont imposées.

Sans en avoir clairement conscience, il rêve de créer des œuvres véritables. Quoique très différents de caractère, les deux hommes partagent une même hostilité confuse à l’égard de la société. CHAPITRE 5 En fin de soirée, Bernard se rend à un Office de Solidarité, sorte de rite pseudo-religieux où les participants sont censés oublier leur moi, se fondre dans une personnalité collective, voire dans le système social tout entier.

Mais Bernard n’éprouve aucune extase, aucun sentiment de communion.

Au sortir de l’Office, il se sent au contraire plus isolé et inadapté que jamais. CHAPITRE 6 Lenina et Bernard sont amants depuis plusieurs semaines.

Mais Bernard se comporte d’étrange façon, du moins en regard des règles de conduite du Meilleur des Mondes : il cherche à s’isoler avec la jeune femme et n’hésite pas à critiquer devant elle, au nom de la liberté, le système du conditionnement. La conduite de Bernard est jugée de plus en plus sévèrement.

Le D.I.C.

lui adresse une sévère mise en garde : s’il ne change pas d’attitude, s’il ne fait pas preuve d’un « meilleur esprit », on le déplacera dans une région désolée, en Islande par exemple.

Le D.I.C.

en veut d’autant plus à Bernard que, dans un moment de faiblesse, il lui a révélé un secret déshonorant : voilà bien longtemps déjà, au cours d’une excursion dans une réserve indienne (celle, précisément, où Bernard veut se rendre), la jeune femme qui l’accompagnait s’est égarée et il a été incapable de la retrouver. Lenina et Bernard sont au Nouveau-Mexique, à Santa-Fé, dans un hôtel confortable à proximité de la réserve.

Malheureusement, une communication téléphonique apprend à Bernard une terrible nouvelle : le Directeur a mis ses menaces à exécution, on va bel et bien le transférer en Islande. CHAPITRE 7 Lenina et Bernard visitent la réserve.

Ils se rendent au village de Malpais.

Ils y découvrent la nature sauvage, la misère, la maladie, la reproduction vivipare.

Ils assistent à une cérémonie religieuse au cours de laquelle un jeune homme se fait fouetter pour renouveler la fertilité de la terre.

Mais surtout ils rencontrent deux blancs : John et Linda.

Linda n’est autre que l’ancienne compagne du Directeur, John le fils qu’elle a eu de lui. CHAPITRE 8 John raconte à Bernard son enfance à Malpais : les nombreux amants de sa mère, l’hostilité des gens du village, son premier amour malheureux, son apprentissage de la lecture à travers un vieil exemplaire des œuvres complètes de Shakespeare, ses expériences mystiques.

Parce que blanc, donc différent des autres, John a toujours été tenu à l’écart, exclu de la collectivité. Aussi, quand Bernard lui propose de l’emmener à Londres, accepte-t-il avec enthousiasme : il ne connaît bien sûr du monde civilisé que ce que lui en a dit sa mère, Linda. CHAPITRE 9 John est tombé amoureux de Lenina : amour véritable, profond et respectueux.

Avant le départ pour Londres, il la regarde dormir longuement, dans sa chambre d’hôtel, sans oser la toucher. Bernard compte se servir de John et de sa mère Linda pour rétablir sa situation.

Il montrera en public que le D.I.C.

a un fils d’une de ses anciennes maîtresses.

Dans une société où la reproduction naturelle n’est plus le fait que des animaux, le Directeur sera ridiculisé, déshonoré : il devra très certainement démissionner de ses fonctions et Bernard pourra peut-être conserver sa place. Bernard commence à mettre son plan en application : il téléphone à l’Administrateur Mondial, Mustapha Menier, pour lui demander l’autorisation de ramener avec lui John et sa mère.

Menier, dont la curiosité intellectuelle a été piquée, accepte : il pense que les réactions de John face aux réalités du Meilleur des Mondes constitueront un passionnant objet d’études psychologiques. CHAPITRE 10 Londres, le Centre d’Incubation et de Conditionnement.

Devant.... »

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