Résumé et repères pour la lecture PRÉFACE (pages à 7 8) Cette préface a été écrite par Primo Levi en...
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«
Résumé
et repères
pour la lecture
PRÉFACE
(pages
à
7
8)
Cette préface a été écrite par Primo Levi en janvier 1947, lors de
la première édition de Si c'est un homme.
L'auteur situe son témoignage en précisant les caractéristiques du Lager à l'époque de sa
déportation, et il indique ses intentions : non seulement témoigner,
mais aussi tenter
«
une étude dépassionnée de l'âme humaine
»,
et
mettre le lecteur en garde contre certaines idéologies.
Il éprouve le
besoin d'ajouter que ce récit n'est pas une fiction.
CHAPITRE
1
(pages
11
à
20)
« Le voyage »
RÉSUMÉ
Le récit commence avec l'arrestation, le 13 décembre 1943, de
l'auteur et de ses amis qui s'étaient engagés dans la résistance
contre le fascisme et le nazisme.
En tant que Juif, l'auteur est envoyé
au camp de Fossoli, puis déporté à Auschwitz avec six cents autres
Juifs le 22 février 1944.
Il décrit les sentiments et les activités de ces
hommes et de ces femmes à la veille du départ, puis le voyage dans
des wagons de marchandises, et enfin le choc de l'arrivée dans le
camp.
Femmes, enfants, vieillards disparaissent dans les chambres
à gaz.
L'auteur fait partie du groupe des hommes valides.
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
L'exode
Le narrateur raconte la nuit du 21 au 22 février, veille du départ
pour une destination inconnue.
Les Juifs qui vont être déportés se
sentent condamnés à mort, et les femmes célèbrent le deuil suivant
le rituel traditionnel.
Le narrateur ressent alors, pour la première fois,
son appartenance à un peuple sans patrie, toujours exilé.
La déportation est vécue comme une nouvelle version de l'exode des
Hébreux raconté dans la Bible.
« Wieviel Stück
«
?"
Combien de pièces ?
»
La question de l'officier allemand au
moment de l'embarquement des prisonniers leur indique le sort qui
12
RÉSUMÉ ET REPÈRES POUR LA LECTURE
les attend : ils ne sont déjà plus des personnes mais des choses, des
«
pièces » qu'on transporte dans des wagons de marchandises.
Charon
À l'arrivée au camp, c'est un soldat allemand qui joue le rôle de
Charon, le passeur des Enfers dans la mythologie grecque.
Les
femmes, les enfants, les vieillards ont déjà été engloutis par la nuit.
Ceux qui restent ne sont plus que des morts-vivants, et l'univers
concentrationnaire est une sorte d'enfer moderne.
Pourtant, la solennité de la scène est brisée par l'initiative du soldat qu'intéressent l'argent et les montres des arrivants, ce qui montre que cet enfer reste
purement humain.
CHAPITRE
2
(pages
à
2
38)
« Le fond»
RÉSUMÉ
Ce chapitre est consacré au récit de la première journée passée à
Auschwitz et de ce que subissent les détenus : le froid, la soif, l'humiliation.
On leur enlève leurs vêtements et leurs affaires personnelles, on les tond, on leur tatoue un numéro sur le bras.
Le narrateur
fait aussi une description très précise de la structure du camp, de ses
règles de vie et des différentes catégories de détenus.
C'est un
monde impitoyable, dont la règle fondamentale est :
«
Ici il n'y a pas
de pourquoi ».
Le chapitre s'achève sur un bilan de ce qu'est devenu
le déporté au bout de quinze jours d'internement.
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
« Arbeit macht frei »
«
Le travail rend libre» : cette inscription à l'entrée d'Auschwitz est
un exemple de la perversion du langage opérée par le nazisme,
puisque dans le Lager le travail n'a d'autre but que la déshumanisation et l'épuisement de toutes les forces vitales.
«
Liberté » est ici
synonyme d'esclavage, ou pire encore puisque les détenus sont
moins considérés que des esclaves.
RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
13
Un homme vide
En enlevant au détenu toutes ses affaires personnelles, ses vêtements, ses cheveux et jusqu'à son nom, on en fait un homme sans
identité, qu'on pourra tuer sans état d'âme.
Le seul critère qui sera
pris en compte est d'ordre utilitaire : peut-il encore travailler ou non ?
« Ici
il n'y a pas de pourquoi »
Cette phrase symbolise l'univers concentrationnaire, où il ne faut
surtout pas chercher à comprendre, car les règles sont à la fois très
rigides et totalement absurdes.
Elle sonne comme un défi pour un
scientifique comme le narrateur, qui cherchera à comprendre durant
toute sa vie, notamment à travers l'écriture.
Schlome
«
Sur le seuil de la maison des morts », le narrateur rencontre un
homme, presque un enfant, qui s'intéresse à lui et, contrairement à
la règle fondamentale du Lager, répond à ses questions.
Malgré la
différence des langues (Schlome est un Juif polonais, alors que le
narrateur ignore le polonais et parle très mal l'allemand), une communication s'établit : Schlome manifeste sa compassion, et le narrateur en éprouve « presque de la joie ».
II arrive que dans l'univers
du Lager jaillisse une lueur d'humanité, qui seule permet de survivre.
CHAPITRE
3_
(pages
39
à
43)
« Initiation »
RÉSUMÉ
Dans le chapitre 3, le récit revient en arrière et nous ramène
quelques jours après l'arrivée des déportés.
L'initiation dont il s'agit
est double : c'est d'abord l'apprentissage de la vie au Lager, la première nuit dans le Block, le réveil, la distribution du pain.
Mais c'est
aussi la leçon qu'un détenu plus ancien donne au narrateur qui a tendance à se laisser aller : il faut se laver, lui dit Steinlauf, cirer ses souliers et se tenir droit, même si c'est en pure perte, pour résister à la
déshumanisation ambiante et ne pas devenir une bête.
Bien qu'il ne
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RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
partage pas entièrement le point de vue de son interlocuteur, l'auteur
retiendra la leçon.
REPÉRES
POUR
LA
LECTURE
Le manque de communication
Au Lager, la multiplicité des langues - les déportés viennent de
tous les coins d'Europe - est telle que la communication est impossible.
C'est ce que symbolise le motif biblique de la tour de Babel.
Les véritables paroles disparaissent : il n'y a plus que des ordres et
des menaces, comme dans le monde animal.
De plus, ces mots hurlés sont incompréhensibles, surtout pour ceux qui ne connaissent
pas l'allemand.
Ainsi, le numéro du narrateur, 174517, se dit Hundert
Vierundsiebzig Fünf Hundert Siebzehn, et il doit le reconnaître immé-
diatement sous peine d'être frappé ou même tué.
Une leçon d'humanité
Steinlauf enseigne au narrateur, à sa manière d'homme simple,
comment résister à cette machine à fabriquer des bêtes qu'est le
Lager.
C'est un soldat, et pour lui la discipline personnelle, l'hygiène,
sont les seuls moyens de rester un homme.
Le narrateur ne partage
pas une telle morale, mais il en retiendra qu'il faut refuser son
consentement et vouloir survivre pour témoigner.
D'autre part,
Steinlauf prouve qu'il est bien resté un homme puisqu'il est encore
capable de se soucier d'un autre, ce qui n'est pas le cas de la plupart des détenus.
CHAPITRE
4
(pages
44
à
59)
« K.B.
»
RÉSUMÉ
Ayant été blessé au pied pendant le travail, le narrateur est envoyé
au K.
B.
(abréviation de Krankenbau,
«
infirmerie »), où il subit des
visites médicales aussi sommaires qu'humiliantes.
Un infirmier polonais lui prédit une mort proche.
Il se retrouve au Schonungsblock
(baraque de repos) où il reste vingt jours.
C'est là que d'autres détenus lui parlent des chambres à gaz et des« sélections ».
Le soir même
RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
15
deux SS viennent trier les malades, et l'un des compagnons du narrateur est « sélectionné » ; chacun sait qu'il ne reviendra pas.
À l'infirmerie, l'auteur découvre aussi la souffrance morale liée à l'inactivité.
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
Null Achtzehn
«
Zéro dix-huit » : cet homme dont on ne connaît plus que le
numéro est le symbole de la déshumanisation qui menace les détenus.
Jeune, sans expérience, il n'a pas assimilé les règles de base de
la vie au Lager, notamment celle qui consiste à économiser le plus
possible ses forces.
Devenu indifférent à son propre sort, il est donc
moins qu'un animal puisqu'il n'a même plus d'instinct de survie.
Ce personnage préfigure la description des
«
musulmans
»
dans le
chapitre 9.
Un « cadavre dans un amphithéâtre d'anatomie »
Après la visite médicale, le narrateur est envoyé au Black 23, qui
est une
«
baraque de repos
».
Loin de le traiter avec bienveillance,
l'infirmier polonais montre clairement qu'il le considère comme un
corps pouvant servir à l'apprentissage des étudiants en médecine.
C'est I'« affront le plus atroce» que le narrateur ait subi dans sa vie :
non seulement on lui refuse la qualité d'homme, mais il n'a même
plus le statut de vivant.
Il est totalement dépossédé de son propre
corps.
La « folie géométrique » du Lager
Cet oxymore résume l'essence du Lager qui est un monde où tout
est mathématiquement calculé pour faire mourir des hommes, un
mélange de barbarie primaire et de technologie sophistiquée.
Cet
univers est à la fois tragique et bouffon, et le symbole en est ce que
le narrateur appelle « la voix du Lager » : lorsque les détenus partent
au travail et en reviennent, un orchestre joue des mélodies populaires
et des chansonnettes à la mode.
On peut être un tueur sadique et un
grand sentimental, comme Josef Kramer, le commandant de
Birkenau, qui, après avoir consacré sa journée à l'extermination des
Juifs, pleurait le soir en écoutant du Schumann.
16
RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
CHAPITRE
S
(pages
60
à
68)
« Nos nuits »
RÉSUMÉ
Lorsque le narrateur quitte le K.B., il a la chance d'être envoyé
dans le Black où se trouve son ami Alberto dont il fait ici le portrait.
Le reste du chapitre est consacré à la description des nuits dans le
camp, avec leurs alternances de sommeil, de conscience et de cauchemars.
Les détenus rêvent qu'ils mangent, mais ils font aussi,
comme l'auteur lui-même, un rêve atroce dans lequel ils se voient
rentrés chez eux et racontant leurs malheurs à des proches qui ne les
écoutent pas.
Avant l'aube, retentissent la cloche du matin et l'ordre
Wstawac ! (« Debout ! » en polonais).
REPÉRES
POUR
LA
LECTURE
Le personnage d'Alberto
Alberto, l'ami du narrateur, est un homme exceptionnel car il sait
s'adapter pour survivre sans écraser les autres.
II est l'un des symboles de l'humanité préservée dans un monde où tout est fait pour la
détruire.
Un rêve récurrent
Le cauchemar du narrateur : être rentré chez soi, raconter et ne
pas être écouté, est commun à la plupart des déportés.
La souffrance éprouvée, comparée à la douleur d'un enfant qui pleure, vient
de l'impression d'abandon total que ressentent les détenus, impression accrue par la perte de toute perspective de changement.
Leur
désespoir est hors du monde et hors du temps.
« Wstawac!»
Ce mot polonais exprime toute l'angoisse du réveil face à une nouvelle journée de souffrance.
La nuit, malgré la promiscuité, les bruits
des dormeurs et les cauchemars, le sommeil permet de s'évader.
Au
matin, les plaies se rouvrent et la journée recommence, toujours
pareille aux autres.
RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
17
CHAPITRE
6
(pages
69
à
75)
« Le travail »
RÉSUMÉ
C'est une journée de travail parmi d'autres qui est racontée ici.
Les
détenus doivent décharger un cylindre de fonte pesant plusieurs
tonnes.
Pour pouvoir le faire, ils doivent déplacer des traverses de
quatre-vingts kilos.
Le narrateur a la chance de faire équipe avec
Resnyk, son compagnon~de lit, qui s'arrange pour le ménager le plus
possible.
Le seul inoyen de se reposer un peu est d'aller aux latrines,
qui sont d'ailleurs séparées suivant les catégories de prisonniers.
Viennent ensuite la distribution de la soupe, puis une courte pause,
et le retour au travail dans lé désespoir le plus total.
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
Les « histoires d'une nouvelle Bible »
Sur le chemin du travail ou le soir, les détenus peuvent parler un
peu et se raconter leur histoire.
Le narrateur compare l'histoire de
chacun de ces hommes aux récits bibliques : comme ces derniers,
elles sont à la fois simples et tragiques.
Au Lager les histoires sont
différentes les unes des autres, mais elles aboutissent toutes à un
destin commun : Auschwitz.
Un travail déshumanisant
Les tâches auxquelles les détenus sont employés sont à la fois
absurdes et impossibles.
À ces hommes déjà affaiblis par la malnutrition et les mauvais traitements, on ordonne de déplacer des
charges qu'ils ne peuvent soulever, qui plus est à l'aide d'instruments
rudimentaires et inadaptés.
Ils sont moins des esclaves que des
bêtes de somme, car ils n'ont besoin d'aucun savoir-faire.
Le but du
travail n'est manifestement pas la rentabilité mais la destruction du
travailleur.
18
RÉSUMÉ ET REPÈRES POUR LA LECTURE
CHAPITRE
7
(pages
76
à
82)
« Une bonne journée »
RÉSUMÉ
Le titre de ce chapitre est évidemment ironique.
Qu'est-ce qu'une
bonne journée à Auschwitz? C'est d'abord le soleil qui brille pour la
première fois.
Comme les détenus n'ont plus froid, ifs ressentent
d'autant plus la faim, au point qu'ils sont fascinés par une benne
actionnée par une drague et qui semble manger de la terre.
Mais
comme c'est« une bonne journée», ils ont droit à un supplément de
soupe volé par l'un d'entre eux, et se sentent à peu près rassasiés.
Alors, ifs peuvent être non pas heureux, mais « malheureux à la
manière des hommes libres ».
REPÈRES
« •••
POUR
LA
LECTURE
à la maison par fa cheminée »
Cette formule cynique que les arrivants entendaient souvent dans
la bouche des SS (« Vous ne sortirez d'ici que par la cheminée») ou
des anciens représente l'avenir des déportés : ifs ne sortiront du
Lager que par fa cheminée du crématoire, lorsqu'on brûlera leurs
corps après les avoir tués au travail ou gazés.
La Buna
Cette usine de produits chimiques pour laquelle travaillent les
détenus est une véritable ville, peuplée de machines et d'esclaves.
Entreprise démente, fa Buna témoigne à fa fois de fa folie des grandeurs et de l'absurdité du régime nazi : des milliers d'hommes sont
sacrifiés à la construction d'une usine qui ne produira jamais rien.
La faim
Le narrateur essaie de donner au lecteur une idée de ce qu'est la
faim au Lager.
Dans ce but, il décrit une drague en action vue par le
regard des détenus : elle leur apparaît comme une sorte d'animal
préhistorique qui se nourrirait de la terre, et l'identification à la benne
est telle que ces hommes affamés déglutissent en contemplant son
«repas».
RÉSUMÉ
ET
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
19
CHAPITRE
8
(pages
83
à
92)
« En deçà du bien et du mal»
RÉSUMÉ
Non sans ironie, ce titre est une allusion au livre de Nietzsche, Par
delà le bien et /e ma/.
Le narrateur décrit les vols et les trafics aux-
quels se livrent les prisonniers pour tenter de survivre.
Il existe dans
le camp une Bourse où tout s'échange, et certains vont jusqu'à donner leur chemise ou leurs dents en or en échange de rations de pain.
D'autres, notamment les rares Juifs grecs qui ont survécu, sont
devenus de véritables commerçants professionnels.
Le trafic se fait
aussi avec les « civils » (c'est-à-dire les non-détenus) qui travaillent à
la Buna.
L'auteur termine son chapitre en adressant une question au
lecteur : les catégories de bien et de mal peuvent-elles encore avoir
un sens dans un tel univers ?
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
La survie
C'est, à l'intérieur du Lager, le lieu de tous les trafics, où des
hommes mourant de faim sont prêts à tout pour une ration de pain
ou un litre de soupe, tandis que d'autres profitent de la situation,
comme c'est la règle dans le camp.
Chacun tente de survivre grâce
au vol et à la contrebande.
La question morale
Nous serions peut-être tentés de porter un jugement moral sévère
sur ces prisonniers qui, loin de s'entraider, essaient de profiter de la
faiblesse des autres.
Mais l'auteur nous prend à parti et nous
demande de nous interroger: peut-on appliquer à la vie au Lager des
catégories morales telles que le
«
bien » et le
«
mal », le
«
juste
I'« injuste»? Ont-elles encore un sens dans un tel univers?
20
RÉSUMÉ ET REPÈRES POUR LA LECTURE
»
et
CHAPITRE
9
(pages
93
à
107)
« Les élus et les damnés »
RÉSUMÉ
Centre du livre, le chapitre 9 nous montre une humanité divisée en
deux catégories, selon une loi valable dans tout groupe humain, mais
particulièrement visible dans l'univers du Lager : les « élus
rescapés) et les « damnés
»
»
(ou les
(ou les naufragés).
Le narrateur décrit
d'abord ceux qui ont été totalement engloutis, et qu'on appelait dans
le jargon des camps les« musulmans »
;
ils ne font pas l'objet d'his-
toires particulières, car ils forment une masse anonyme.
Puis il trace
le portrait de quatre privilégiés qui, chacun à sa manière, ont su
s'adapter pour survivre.
Aucune conclusion n'est suggérée, mais ce
chapitre soulève de nombreuses interrogations sur l'homme.
REPÈRES
POUR
LA
LECTURE
Une loi générale
Pour l'auteur, la vie à l'intérieur du Lager est comparable à une expérience qui permettrait de distinguer l'inné et l'acquis dans le comportement humain.
Elle permet donc de mieux connaître la nature humaine,
et de mettre en évidence des lois générales qui existent dans n'importe
quelle société, mais de manière dissimulée.
Ainsi tout groupe humain
tend à se diviser en deux catégories, les élus et les damnés, les naufragés et les rescapés.
Mais au Lager, ces distinctions deviennent cruciales, puisque c'est de vie ou de mort qu'il est question.
Les « musulmans » :....
»
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