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Résumé L'action des nouvelles se situe à Pétersbourg dans la première moitié du x1x6 siècle. « LA PERSPECTIVE NEVSKI» Le...

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« Résumé L'action des nouvelles se situe à Pétersbourg dans la première moitié du x1x6 siècle. « LA PERSPECTIVE NEVSKI» Le texte s'ouvre sur une évocation enthousiaste de la Perspective Nevski, principale artère de Pétersbourg et lieu de communication de toute la ville.

Tous les habitants y passent aux différentes heures de la journée selon un ordre immuable.

L'auteur décrit avec humour l'apparition à heure fixe des représentants des différentes classes sociales.

Lei soir venu, la Perspective est envahie de céli­ bataires de tous âges en quête de bonnes fortunes. Deux jeunes gens vont se détacher de la foule et suivre deux femmes, l'une brune, l'autre blonde.

Le premier, Piskariov, est peintre de son état.

Idéaliste, naïf et rêveur, il dote la belle jeune femme qu'il a remarquée de toutes les perfections.

Un sourire deviné sur son visage le jette dans un état d'exaltation proche de la folie.

Tout lui appa­ raît sous un aspect étrange et déformé.

Enfin, il gravit un escalier à la suite de sa belle et se retrouve dans une mai­ son de passe.

En dépit de sa jeunesse et de sa beauté, la femme se révèle impudique, sotte et vulgaire.

Piskariov s'enfuit.

De retour dans sa modeste chambre, il fait un rêve qui lui montre la jeune femme transformée en grande dame, héroïne d'une fête somptueuse.

Dès lors, Piskariov a recours à l'opium pour retrouver sa bien-aimée en rêve. Elle lui apparaît tantôt sous les traits d'une modeste pay­ sanne, tantôt sous ceux d'une épouse aimante.

Il décide de l'épouser et de la ramener dans le droit chemin.

Sa demande en mariage est accueillie par des sarcasmes. Une semaine plus tard, on trouve Piskariov gisant dans son atelier la gorge tranchée. De son côté, Pirogov a suivi la femme d'un artisan allemand, Schiller.

Un jour, sachant le mari absent, il vient la voir et l'entraîne à danser.

Schiller et ses amis surviennent, ivres, et le fouettent d'importance.

Après avoir envisagé de faire envoyer ses agresseurs en Sibérie, Pirogov se console en mangeant des gâteaux et en passant une agréable soirée. En conclusion, l'auteur s'étonne de l'étrangeté du destin et souligne le caractère fallacieux de'la Perspective Nevski où rien n'est ce qu'il paraît et où « le démon lui-même allume les lampes uniquement pour faire voir les choses autres qu'elles ne sont». « LE PORTRAIT» Cette nouvelle se compose de deux parties. Première partie : Tchartkov, jeune peintre désargenté et talentueux, fait au Marché Chtchoukine l'acquisition d'un portrait ancien représentant un vieillard de type oriental.

Ses yeux sont peints avec un extraordinaire réalisme et sem­ blent vivants.

La nuit qui suit son achat, Tchartkov fait une série de rêves.

Le vieillard sort de son cadre et compte des pièces d'or.

Il semble ensuite à Tchartkov qu'il avance les lèvres vers lui comme pour l'avaler.

Le lendemain, le propriétaire de Tchartkov, en compagnie d'un commissaire de police, vient réclamer le loyer qui lui est dû.

Un rouleau d'or de mille ducats tombe du cadre.

Dès lors, Tchartkov devient un autre homme.

Il vit dans le luxe que lui procu­ rent les portraits convenus qu'il peint pour une clientèle mondaine.

Mais le talent l'a fui.

Il en prend conscience lorsqu'un de ses anciens camarades qui a voué sa vie au service exclusif de l'art envoie un véritable chef d'œuvre à l'Académie des Beaux-Arts.

Dévoré de haine et de jalou­ sie, Tchartkov emploie désormais son immense fortune à acheter des chefs-d'œuvre pour les détruire.

Il meurt en proie à la démence et à des visions infernales. Deuxième partie : Lors d'une vente aux enchères, les amateurs se disputent le portrait d'un Asiatique dont les yeux sont peints avec une force extraordinaire.

Les prix s'envolent.

C'est alors que l'un des assistants prend la parole pour conter l'histoire de son père.

Elle commence par une longue évocation du modeste quartier de Kolomna où vivait jadis un usurier au teint basané et au costume asiatique.

Les pires rumeurs couraient sur lui.

Ceux qui avaient recours à ses services finissaient tragiquement. Les petites gens voyaient en lui le diable.

Un jour, cet usu­ rier demanda au père du narrateur, homme très religieux et peintre de talent, de faire son portrait.

Celui-ci le com­ mença mais dut l'abandonner après avoir peint les yeux malgré les protestations de l'usurier qui assurait que sa vie demeurerait dans le portrait.

L'artiste éprouvait en effet un malaise inexplicable.

L'usurier mourut le lendemain.

C'est alors que la jalousie et l'envie prirent possession de l'âme du peintre et le forcèrent à commettre des actes vils.

Ces sentiments passèrent dans ses tableaux, leur conférant un caractère blasphématoire.

li fallut au peintre plusieurs années de jeûne, de prière et de macération pour retrou­ ver sa pureté spirituelle et créer' un authentique chef d'œuvre. Arrivé à la fin de sa vie, il livre à son fils, peintre lui aussi, son testament spirituel et lui demande de retrouver et de détruire le portrait maudit qui sème le malheur et le mal sur son passage.

À ce moment, le narrateur s'interrompt pour se tourner vers le portrait...

qui a disparu. « LE JOURNAL D'UN FOU» Le «Journal d'un.fou» se présente comme une suite de notes.

La première nous apprend que le scripteur, Poprichtchine, est fonctionnaire, qu'il a de mauvais rap­ ports avec son chef de bureau, qu'il s'intéresse à la fille de son directeur et a surpris la conversation de deux chiens, dont l'un, Medji, appartient à la fille du directeur.

Les notes suivantes nous montrent un Poprichtchine plein de res­ pect et d'admiration pour son directeur.

Ses lectures (le journal, L'Abeil!e du Nord) et ses goûts littéraires semblent extrêmement médiocres.

Son chef de bureau le rabroue vertement car il trouve exagérées ses assiduités auprès de la fille du directeur.

Poprichtchine exprime son cuisant déplaisir de n'être, bien que noble, qu'un· petit fonction­ naire à qui le manque d'argent interdit de jouir de la vie et d'être considéré. Les notes du journal soulignent au fil des jours !'insignifiance de la vie du héros.

Il prend la décision d'intercepter la correspondance des chiens afin d'en savoir plus sur l'objet de sa flamme, la fille du directeur.

Il se rend à cet effet chez la propriétaire de l'un des deux chiens 'et note sa sottise (elle a sans doute eu l'air étonné en apprenant que le visiteur désirait s'entretenir avec son chien).

La correspondance des chiens est ensuite intégrée au journal. Elle parodie les romans sentimentaux.

Poprichtchine apprend un certain nombre de détails sur la vie privée de son chef.

Celui-ci souhaitait ardemment une décoration qu'il a enfin reçue.

Sophie, sa fille, est visiblement éprise d'un certain lieplov, gentilhomme de la chambre.

Au fil des pages, Poprichtchine se reconnaît parmi les personnages dont il est question.

Il est décrit comme un avorton dont les cheveux ressemblent à du foin ! Les jours passent et la cour de lieplov se fait plus pressante.

Poprichtchine laisse échapper sa rage et son désespoir.

Il se refuse à être réduit à son grade de conseiller titulaire, s'insurge contre cette définition appauvrissante en laquelle il ne se reconnaît pas. Dès lors, naît l'idée qui donnera naissance à la folie : devenir autre chose que ce que l'on est.

Les notes des 3 et 8 décembre indiquent que la situation politique espagnole va fournir la solution à Poprichtchine.

La note suivante porte comme date : An 2000.

43 6 jour d'avril.

Elle indique une perte des repères temporels ainsi qu'une mégalomanie (les mois ont plus de jours que dans la réalité, Poprichtchine vit déjà en l'an 2000).

Poprichtchine s'y autoproclame roi d'Espagne.

Nous y apprenons par la même occasion que le cerveau humain n'est pas logé dans le crâne mais apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne.

Poprichtchine attribue la frayeur de sa servante au fait qu'elle.... »

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