Résumé L'action se passe à Paris, dans la maison du riche bourgeois Harpagon ; la scène représente une salle, et...

« Résumé L'action se passe à Paris, dans la maison du riche bourgeois Harpagon ; la scène représente une salle, et par derrière, un jardin. ACTEI Scène 1 : Deux amoureux, Élise et Valère, s'entretiennent galamment: Élise redoute la menace que fait peser le caractère violent de son père, Harpagon, sur la promesse de mariage qu'elle a, en secret accordée à Valère; celui-ci essaie de calmer ses inquiétudes en l'assurant de sa passion.

Élise lui rappelle comment naquit leur amour après qu'il l'eut sauvée de la noyade.

Bien qu'il recherche ses propres parents, Valère, pour vivre près d'Élise, s'est fait engager comme intendant d'Harpagon.

Il se félicite de la faveur que lui témoigne cet avare dont il flatte le vice.

Mais peuvent-ils se fier à Cléante, le frère d'Élise? Justement le voici : Valère se retire. Scène 2 : Cléante révèle à sa sœur qu'il est lui-même amoureux: rien, ni les devoirs d'un fils ni les droits d'un père, ne saurait le faire renoncer à cet amour pour Mariane, belle jeune fille pauvre qui vit seule avec sa mère; Élise lui laisse entendre qu'elle aime aussi, de son côté.

Cléante alors s'em- porte contre l'avarice de leur père qui gêne son mariage : il envisage même la fugue.

Mais la voix d'Harpagon les fait fuir. Scène 3 : Harpagon, furieux, soupçonnant La Flèche (le valet de son fils) de lui avoir volé quelque chose.

le chasse brutalement.

Mais il se ravise et procède à une fouille minutieuse et ridicule du domestique impatienté, avant de le libérer. Scène 4 : Harpagon.

seul.

se plaint tout haut de la difficulté de conserver de l'argent chez soi; il nous apprend qu'il a caché.

depuis la veille.

une cassette de 10 000 écus d'or dans son jardin.

Mais.

Ciel! Êlise et Cléante qui s'approchent l'auraient-ils entendu? Non.

Rassuré, Harpagon leur reproche sévèrement leurs dépenses.

puis leur parle mariage : veuf.

il a choisi d'épouser Mariane.

sans savoir qu'il se fait ainsi le rival de son fils qui.

à cette nouvelle.

violemment troublé.

se retire. A Cléante.

il destine une « certaine veuve».

à Élise.

un « homme mûr» de cinquante ans.

le seigneur Anselme.

Mais Élise tient tête à son père.

qui la raille cruellement.

Or voici Valère que l'un et l'autre acceptent comme arbitre sur ce sujet...

Situation délicate. Scène 5 : Avant même de savoir ce dont il s'agit l'intendant.

fidèle à sa tactique.

donne raison à Harpagon.

Une fois mis au courant il essaie discrètement de dissuader Harpagon alléché par la perspective d'un mariage« sans dot». L'avare.

inquiet pour ses écus.

sort : Valère en profite pour rassurer Élise et la pousser à feindre la soumission.

Harpagon interrompt leur entretien.

mais Valère.

mine de rien.

reprend avec Élise son ton de moralisateur au service de l'avare qui. sans crainte.

lui confie sa fille. ACTE Il Scène 'I : Cléante informe La Flèche des projets de mariage d'Harpagon.

La Flèche rend compte à Cléante de la délicate mission que celui-ci lui a demandé d'entamer auprès de Maître Simon : par l'intermédiaire de ce courtier, Cléante essaie d'emprunter 15 000 livres à un riche et mystérieux personnage.

La Flèche énumère les conditions du contrat. Cléante.

étonné par l'honnêteté des premières exigences du prêteur inconnu.

s'indigne ensuite des intérêts exorbitants réclamés et du bric-à-brac comique - mais sans valeur qu'impose l'usurier pour compléter la somme prêtée. Scène 2 : La Flèche et Cléante s'étonnent tout bas et s'inquiètent d'apercevoir, à l'autre bout de la scène.

Maître Simon en conversation avec Harpagon.

Tout s'éclaire quand Maître Simon, bien que surpris de trouver là son jeune client le présente à Harpagon qui n'est autre que...

l'intraitable usurier.

Dans des répliques très violentes, Cléante condamne l'avarice de son père; Harpagon reproche à son fils sa prodigalité. Scènes 3 et 4 : La Flèche rencontre une vieille connaissance qui attend Harpagon.

sorti jeter un coup d'œil sur son argent : c'est Frosine, entremetteuse fière de ses talents.

Sans même connaître le motif de sa présence, La Flèche prédit à Frosine qu'il ne lui servira à rien d'attendre une récompense d'Harpagon. Scène 5 : En fait Frosine arrange le mariage de Mariane et d'Harpagon.

Or le voici de retour.

Pour entrer en matière. elle flatte l'avare qui se rengorge.

On en vient à l'affaire : Harpagon s'inquiète de la dot que lui apportera sa fiancée. Frosine lui en promet une, considérable mais fantaisiste : ce sont les dépenses annuelles en nourriture, habillement loisirs. que Marianne.

économe....

ne fera pas ! Harpagon rechigne. Pour le rassurer sur les infidélités éventuelles d'une femme aussi jeune.

Frosine prétend que Mariane n'a d'yeux que pour les vieillards! D'ailleurs, Harpagon n'est-il pas séduisant avec sa toux et son accoutrement démodé ? Frosine alors sollicite quelque récompense, mais Harpagon se montre aussi sourd à ses demandes d'argent qu'il était attentif aux compliments. ACTE Ill Scène 'I : En vue du souper qu'il se doit de donner à sa fiancée - Mariane - et à son futur gendre - le seigneur Anselme-.

r avare fait des recommandations d'économie à ses pauvres diables de domestiques.

Maître Jacques.

le cocher- cuisinier.

soucieux d'accorder sa tenue (tablier ou casaque) à sa fonction de l'instant énumère les plats qu'impose.

selon lui. une telle circonstance.

Harpagon étouffe presque de colère à l'idée de cette dépense.

Valère.

jouant les intendants zélés.

fait taire Maître Jacques: il s'occupera de tout et à moindre frais. Indigné par ce manège de Valère.

Maître Jacques explose et finit par représenter à Harpagon le portrait qu'on fait de lui en ville : sa franchise est payée de e:oups de bâton. Scène 2 : Valère.

resté seul avec Maître Jacques.

le complimente ironiquement sur cette correction.

Le domestique fait front et quoique poltron.

joue au brave.

menace Valère qui.

lassé de cette insolence.

le bat de nouveau.

Maître Jacques se jure alors de tirer vengeance de l'intendant. Scènes 3 et 4 : Frosine reçoit les confidences de Mariane : quelle tristesse de devoir.

poussée par la pauvreté. épouser un riche vieillard lorsqu'on aime ailleurs! L'entremetteuse a tôt fait de lui opposer de bonnes.... »