RONSARD Odes à Anthoine Chasteigner, 1550; de l'Élection de son Sépulcre, sont égaux devant la mort], 1555. - [L'amour et...
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RONSARD
Odes à Anthoine Chasteigner, 1550;
de l'Élection de son Sépulcre,
sont égaux devant la mort], 1555.
- [L'amour et
l'abeille] 1555.
-Sonnet à Cassandre [Adjuration), 1552.
-Ode
à Cassandre, 1553.
-Sonnet à Hél�ne, 1578.
-Élégie contre les
bûcllero11s de la foré! de Castine, 1565.
- [Discours aux protestants],
1562.
(Dans les Moree aux choisis des· principaux écrivains en prose
et en vers du XVI• si�ole, par Darmesteter et Hatzfeld, Paris, Dela·
grave, pp.
z 19-23 1.)
1550.
-
[Tous
Ronsard, inventeur de l'ode.
- Boileau a accusé Ronsard
d'avoir « tréb uché de si haut ».
La critique est injus te , mais
Boileau ne s'est pas trompé sur l'ambition de Ronsard.
Il a
voulu s'élever au plus haut ; au lieu de s'attarder aux '' petits
genres » : le rondeau, la ballad e, l' épîtr e, etc...
, inventés par la
poésie du moyen âge, prolongée par les poètes à la mode, Marot,
Mell in de Saint- G elais, il s'est proposé de rivaliser av ec l es
œuv re s les plus glorieuses de l'antiquité, de créer des odes,
des hymn es, des poèmes épi q ues.
Il a donc '' inventé )J l 'o de
fra nçais e, ou à pe u près.
A vrai d ire, il n'a pas pris seulement pour
modèles les Odes de Pindare ; il s'est adressé à des maîtres
moins sublimes, à Anacréon et à Horace.
Il leur a emprunté
leurs thèmes, des badi nages gracieux, des joies aimables, des
amitiés, où l'on met en commun la gaieté , les festins, les plaisirs
de l'art plutôt que d es p ensées p rofon des .
Entre temps, parce
q u'o n est entre gens d esprit, et qui pensent, on songe à la
briève té des amours, aux misères de la condition humaine, à
la vieillesse chagrine, à la mort toute proche ; on s'en console
en se résignant à l'inévitable, en s'armant de la philosophie
contre tant d'accidents.
C'est ains i que Ronsard emprunte....
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