roralité Au Moyen Âge, le livre imprimé n'existe pas. Il n'existe que des livres copiés à la main, autrement dit...
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roralité
Au Moyen Âge, le livre imprimé n'existe pas.
Il n'existe que des
livres copiés à la main, autrement dit des manuscrits.
Ceux-ci sont
réalisés non avec du papier mais avec du parchemin, c'est-à-dire
des peaux de bêtes (généralement de bovins) soigneusement trai
tées, aplanies et lissées.
Le parchemin coûte cher et le manuscrit est
donc souvent un produit de luxe.
Il ne circule que dans les milieux
aisés, et tout le monde ne peut avoir accès à ces livres manuscrits
dont la réalisation prend beaucoup de temps.
La lecture silencieuse
et individuelle des romans n'est ainsi pas très répandue: il existe peu
de livres et tout le monde ne sait pas lire.
Néanmoins, le public
médiéval n'ignore pas le plaisir du conte et il aime se faire raconter
de belles histoires.
C'est même une distraction de plus en plus
appréciée au cours du Moyen Âge, tout spécialement dans la
chambre des dames.
On prend l'habitude de se réunir pour entendre
les conteurs, qui narrent les histoires de mémoire ou à l'aide d'un
manuscrit dans lequel elles sont consignées.
C'est très probable
ment la fonction d'aide-mémoire que devait avoir le manuscrit de
Béroul.
Et !'oralité définit tout l'art du conteur.
LA VOIX DU CONTEUR
On comprend très vite en le lisant que ce texte est d'abord des
tiné à une lecture publique.
A de très nombreuses reprises, on
entend la voix du conteur qui....
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