Roumanie (1983-1984) La Roumanie est dirigée d'une main de fer par Nicolas Ceausescu, qui année après année, renforce le pouvoir...
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Roumanie (1983-1984)
La Roumanie est dirigée d'une main de fer par Nicolas Ceausescu, qui année après
année, renforce le pouvoir autocratique de sa famille.
Ainsi, le 13 décembre,
Nicu Ceausescu, son fils de trente-cinq ans, était nommé à la fois ministre de
la Jeunesse et premier secrétaire de la jeunesse communiste.
Il était déjà
membre du Comité central du Parti communiste, la plus haute instance politique,
depuis un an.
La femme du président est le numéro deux du régime.
Quant au frère
du président, il se contente du ministère de la Défense.
La Roumanie, comme les
autres "démocraties socialistes" d'Europe de l'Est, connaît de manière
structurelle une productivité du travail particulièrement faible.
Afin d'y
remédier, le gouvernement et le Parti ont mis en place une profonde réforme du
système salarial.
A partir de septembre 1983, le salaire minimum garanti a été
supprimé, et les salaires aux pièces et à la tâche se sont trouvés, de fait,
généralisés, mais de manière très sophistiquée: chaque travailleur touchera une
partie de son salaire en revenu fixe, l'autre partie résultant d'un système
compliqué de primes (ancienneté, productivité de l'atelier, degré d'exécution du
plan, etc).
Tout ouvrier devra effectuer cinq ans de stage, même s'il s'agit
d'un ouvrier déjà qualifié, et durant cette période il ne percevra que la partie
fixe de son salaire.
S'il quitte l'entreprise avant de terminer son stage, il
devra lui rembourser les frais de formation.
Une telle réforme s'est traduite
immédiatement par une notable baisse des revenus des ménages, et à terme par un
contrôle disciplinaire accru de la classe ouvrière.
Les paysans n'ont pas été en
reste: le président Ceausescu....
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