Roumanie (1995-1996) La Roumanie a vécu en 1996 au rythme des élections: locales en juin, législatives et présidentielle en novembre....
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Roumanie (1995-1996)
La Roumanie a vécu en 1996 au rythme des élections: locales en juin,
législatives et présidentielle en novembre.
Soucieux de se positionner comme une
force de rassemblement "centriste", le Parti de la démocratie sociale de
Roumanie (PDSR) - qui depuis 1992 ne bénéficie pas d'une majorité parlementaire
suffisante pour gouverner seul a pris quelque distance avec certaines des
formations nationalistes (comme le Parti de la Grande Roumanie) qui, de 1993 à
1995, ont constitué ses forces d'appoint au Parlement, moyennant plusieurs
portefeuilles ministériels et postes de secrétaires d'État.
Les résultats des élections locales des 2 et 16 juin 1996 ont renvoyé une image
du paysage politique plus différenciée que celle qui s'était dégagée à l'issue
du scrutin de février 1992, laissant augurer pour le 3 novembre une bataille
électorale serrée.
Le parti présidentiel a enregistré un score nettement moins
satisfaisant qu'en 1992 à l'élection des conseils départementaux, où le
principal rassemblement de l'opposition, la Convention démocratique de Roumanie
(CDR), a remporté 280 sièges - contre 278 pour le PDSR, 192 pour l'Union
social-démocrate (USD) de l'ex-Premier ministre Petre Roman et 133 pour l'Union
démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR).
Il en est allé de même à l'élection
des conseils municipaux (où 24 % des sièges sont allés au PDSR, 16,5 % à la CDR
et 15 % à l'USD), ou encore à celle des maires remportée à raison d'un tiers par
le PDSR.
Ce recul a donc profité pour l'essentiel à la CDR et à l'USD, dans une
mesure moindre au Parti de l'unité nationale des Roumains (PUNR) et à l'héritier
proclamé de l'ex-Parti communiste roumain, le Parti socialiste du travail.
Dominée....
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