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Roumanie (2000-2001): Retour au pouvoir d'Iliescu La victoire du Parti pour la démocratie sociale de Roumanie (PDSR ; 39,5 %...

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« Roumanie (2000-2001): Retour au pouvoir d'Iliescu La victoire du Parti pour la démocratie sociale de Roumanie (PDSR ; 39,5 % des suffrages et 47 % des sièges) et de son dirigeant Ion Iliescu (déjà président de 1990 à 1996 ; 36,5 % des voix au premier tour), au terme des élections législatives et présidentielle des 26 novembre et 10 décembre 2000, n'a étonné personne au vu du triste bilan de la coalition sortante, victime autant de ses dissensions internes que des effets ravageurs sur le plan social de sa politique économique.

Son incapacité à s'entendre sur un candidat unique à la présidentielle comme sur des listes communes pour les législatives a entraîné une véritable débandade du Parti national paysan chétien-démocrate, grand vainqueur des élections de 1996. Mais la surprise est venue du score spectaculaire enregistré par la formation xénophobe - antisémite mais aussi antimagyare et antitsigane - Romania Mare (Grande Roumanie ; 21 % des voix) et de son dirigeant haut en couleur, Corneliu Vadim Tudor, arrivé au deuxième rang au premier tour de la présidentielle avec 27,9 % des suffrages.

Ce résultat a permis au PDSR de se poser en "sauveur de la nation", amenant de nombreux électeurs pourtant toujours révulsés par l'origine communiste des principaux représentants de ce parti à plébisciter son candidat au second tour (66,83 %).

Même si I.

Iliescu a pris soin de nommer à la tête du gouvernement Adrian Nastase, un "jeune loup" qui s'est lui-même entouré de ministres (Affaires étrangères ou Finances) apparemment affranchis par rapport à la mentalité de la "vieille garde", la nouvelle équipe devait s'efforcer de convaincre la communauté internationale de sa volonté d'aller de l'avant dans les réformes structurelles.

Certes, les contraintes engendrées par le processus de préadhésion engagé en mars 2000 avec une Union européenne plutôt réservée à l'égard de Bucarest, comme les mesures exigées par le FMI - notamment en matière d'austérité budgétaire - en échange d'un crédit stand-by à finaliser, laissaient peu de latitude.

Si les négociations.... »

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