Roumanie (2002-2003): Stabilité et corruption Qualifiée d'«économie de marché viable» par la Commission européenne, la Roumanie a continué d'afficher des...
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Roumanie (2002-2003):
Stabilité et corruption
Qualifiée d'«économie de marché viable» par la Commission européenne, la
Roumanie a continué d'afficher des résultats encourageants : la croissance
vigoureuse (4,9 % en 2002, 3 % au moins en 2003), le dynamisme confirmé des
exportations et la baisse régulière d'une inflation malgré tout encore tenace
(22,5 % en 2002) ont accompagné des réformes structurelles a priori décisives.
Ce satisfecit sur le plan économique, qui a aussi permis d'apaiser les relations
avec le FMI, devait contribuer à une accélération des pourparlers d'adhésion à
l'Union européenne (UE), d'autant que Bucarest avait pour objectif de boucler
tous les chapitres de négociations pour la fin 2003 (en juin, il en restait
encore 12 sur 31).
S'il est vrai que l'absence de date précise fixant les adhésions roumaine et
bulgare, lors du «sommet» européen d'Athènes tenu les 16 et 17 avril 2003, avait
été remarquée, ce flou délibéré avait pu être mis sur le compte des tensions
engendrées par l'intervention anglo-américaine en Irak (mars 2003).
Invitée à
son grand soulagement, lors du «sommet» de l'OTAN (Organisation du traité de
l'Atlantique-nord) tenu à Prague les 21 et 22 novembre 2002, à intégrer
l'Alliance atlantique, la Roumanie, qui devait signer en juillet 2003 un nouveau
traité politique avec la Russie, a fait preuve d'un loyalisme sans limites à
l'égard des États-Unis.
Et alors que la France, réputée soutenir fermement son
entrée dans l'UE, n'a pas hésité à épingler le proaméricanisme zélé de son
gouvernement, signataire de la déclaration des «Dix de Vilnius» qui se disaient
prêts le 5 février 2003 à participer à une campagne militaire, la population
roumaine,....
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