Roumanie (2003-2004): Objectif : Europe Au pouvoir depuis le scrutin législatif du 26 novembre 2000, le gouvernement dirigé par le...
Extrait du document
«
Roumanie (2003-2004):
Objectif : Europe
Au pouvoir depuis le scrutin législatif du 26 novembre 2000, le gouvernement
dirigé par le Premier ministre Adrian Nastase est parvenu à maintenir la
croissance économique, dont le rythme a été, en 2003, égal à celui de 2002 (4,9
%).
L’inflation a diminué pour s’établir à environ 15 %.
À l’automne 2003, sous
la pression externe, le gouvernement a dû accélérer les réformes économiques et
les privatisations dans la distribution du gaz et de l’électricité, dans les
secteurs pétrolier (compagnie Petrom) et bancaire (Banque commerciale roumaine).
En dépit d’un taux de chômage inférieur à 7,2 % en 2003, les inégalités sociales
se sont creusées, les fruits de la croissance économique ne bénéficiant qu’à une
frange réduite de la population.
Plus que les offensives de l’opposition, les critiques venues de l’extérieur –
concernant en particulier la corruption des responsables politiques et de
l’administration – ont touché un gouvernement qui s’est fixé pour priorité
d’accélérer l’intégration européenne et euro-atlantique de la Roumanie.
En
octobre 2003, trois ministres de l’équipe Nastase, accusés de corruption, ont
été acculés à la démission.
Si l’objectif d’adhérer à l’OTAN (Organisation du
traité de l’Atlantique nord) a été atteint le 2 avril 2004, le rapprochement
avec l’Union européenne (UE) s’est révélé plus ardu.
Dans la crise irakienne, la
priorité accordée à l’adhésion à l’Alliance atlantique s’est traduite, en 2003,
par un soutien appuyé aux États-Unis, peu apprécié par certains pays de l’UE,
notamment la France.
La Roumanie a signé la déclaration du groupe de Vilnius
(dix États est-européens prêts à s’engager en Irak aux côtés des États-Unis et
du Royaume-Uni), le 5 février 2003 ; elle a mis à la disposition des Américains
ses facilités....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓