Roumanie (2004-2005): Alternance politique Le Parti social-démocrate (PSD), qui avait tenu les rênes entre 2000 et 2004, a perdu le...
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Roumanie (2004-2005):
Alternance politique
Le Parti social-démocrate (PSD), qui avait tenu les rênes entre 2000 et 2004, a
perdu le pouvoir malgré sa victoire avec son allié le Parti humaniste roumain
(PUR, centre gauche), lors du scrutin législatif du 28 novembre 2004 (avec 37 %
des voix).
En effet, la principale formation de l’opposition, l’Alliance Justice
et vérité (DA 31 %) – réunissant le Parti national-libéral (PNL, centre droit)
et le Parti démocrate (PD, centre gauche) –, allait assumer la direction de
l’exécutif.
Les résultats du second tour de la présidentielle, organisé le 12
décembre, ont modifié le rapport des forces parlementaires : Traian Basescu, le
maire de Bucarest et candidat de l’Alliance Justice et vérité (DA), est arrivé
en tête avec 51,23 % des voix, contre 48,77 % pour son concurrent
social-démocrate, le Premier ministre sortant, Adrian Nastase.
La victoire du
représentant de l’opposition a enclenché une dynamique de renégociation des
alliances au sein du Parlement.
Le ralliement de l’Union démocratique des
Magyars de Roumanie (UDMR), représentant les intérêts de la communauté magyare
(6,6 % de la population), du Parti humaniste roumain (PUR) et du groupe
parlementaire des minorités nationales (18 députés), a permis la validation, le
28 décembre 2004, de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le président
du PNL, Calin Popescu-Tariceanu.
Compte tenu de l’hétérogénéité de ses
composantes et de l’équilibre des forces au sein du Parlement, la nouvelle
majorité demeurait néanmoins fragile.
Le contexte économique est resté favorable.
La croissance a atteint 8,3 % en
2004, essentiellement grâce à la demande intérieure qui a bénéficié d’une hausse....
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