Sans pour autant établir le gouvernement de transition que lui ont réclamé cinq partis d'opposition en novembre 1992, le pouvoir...
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Sans pour autant établir le gouvernement de transition que lui ont réclamé cinq partis d'opposition en
novembre 1992, le pouvoir a donné des gages de crédibilité et d'ouverture, privilégié une pratique
consensuelle et pédagogique, poursuivi sa politique de rééquilibrage ethnique.
Tout en respectant un
calendrier politique, il a agréé les partis d'opposition, et multiplié les commissions.
Les courants extrémistes hutu et tutsi ont tenté, comme lors des infiltrations armées sur les frontières en
novembre 1991, en avril et juin 1992 ou suite au putsch militaire avorté de mars 1992, de déstabiliser le
pouvoir.
Celui-ci était également à l'épreuve de l'entrée en politique d'une population toujours marquée
par les clivages ethniques et par de nombreux contentieux judiciaires et politico-administratifs alimentés
par vingt-six ans de pratiques monopartisanes.
Ce climat explique la large victoire aux élections
présidentielles du 1er juin 1993 de Melchior Ndadaye....
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