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Sardines et merlans

Publié le 12/08/2013

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LA CONSOMMATION DE SARDINES

La sardine est consommée depuis l'Antiquité, les Romains

l'appréciant particulièrement sous la forme salée, fumée ou bien encore confite dans des cuves à salaison. Ils l'utilisaient principalement pour produire du garum, une sauce réalisée à partir d'entrailles de poissons séchées au soleil et qui constituait un élément de base de leur alimentation (actuellement, son goût ressemblerait au nuoc-mam asiatique).

« (83,8 % des prises étant alors attribuables aux bolincheurs).

Cela en fait le 4' poisson le plus pêché de l'Hexagone, après le hareng.

le maquereau et le lieu noir.

Cinq ports se partagent les trois-quarts des prises : - Saint-Guénolé-de-Penmarc'h, -Douarnenez, -Concarneau, -Saint-Gilles Croix de Vie, -la Turballe.

La pêche à la sardine a principalement lieu entre juin et novembre, avec un maximum en juillet.

Se déroulant près des cOtes, elle dépend beaucoup des conditions environnementales.

En 2003, la valeur de la première mise sur le marché de la sardine fut de 9 900 000 euros.

Les pi1Hs sont réparties par catégories : -catégorie 10 : moins de 15 individus par kg.

-catégorie 20 :de 16 à 24 individus par kg.

-catégorie 30 :de 25 à 35 individus par kg.

-catégorie 40 : de 36 à 67 individus par kg pour les sardines de l'Atlantique et de 36 à 91 pour les sardines de Méditerranée, plus petites .

La pêche à la sardine n'est réglementée par aucun quota, mais les poissons doivent avoir atteint la taille minimale de 11 cm.

LA CONSOMMATION DE SARDINES La sardine est consommée depuis l'Antiquité, les •-•lns l'appréciant particulièrement sous la forme salée, fumée ou bien encore confrte dans des cuves à salaison.

Ils l'utilisaient principalement pour produire du garum, une sauce réalisée à partir d'entrailles de poissons séchées au soleil et qui constituait un élément de base de leur alimentation (actuellement, son gocrt ressemblerait au nuoc-mam asiatique).

Le principe de la--., perdura ensuite durant tout le Moyen Age, car il permettait à la fois de nourrir les populations locales et d'exporter les poissons à l'Intérieur des terres.

les presses à sardines, qui se développèrent en Bretagne au XVI~ siècle, offrirent la possibilité de conserver le poisson penclant près de quatre mois et de l'exporter ainsi dans des pays aussi éloignés que l'Espagne ; dans la pratique, les sardines étaient empilées en alternance avec des couches de sel, avant d'être lavées et fortement pressées dans des barils O'eau et l'huile s'écoulant par des trous pratiqués en bas du récipient) .

En 1804 N/coiiiS App«t déco uvrit le principe de la stérilisation par la chaleur dans des récipients dos - en l'occurrence, des bocaux de puis enfin leur mise en boite dans de l'huile d'arachide éventuellement aromatisée.

Survient immédiatement après un sertissage à l'aide d'un couvercle muni d'un joint d'étanchéité, suivi d'un chauffage à plus de 100 •c qui a pour fonction de détruire les micro-organismes.

Les boites sont alors rapidement refroidies, puis stockées afin que l'huile ait le temps de bien imprégner chacun des poissons .

D'un point de we nutritionnel, la sardine fait partie des poissons gras, riches en acides gras oméga-3 tels les acides eicosapentaénoïque et docosahexaénoïque (1,5 g pour 100 g de poids totaO .

Sa consommation est donc recommandée pour les personnes présentant des risques de troubles cardia-vasculaires, ces acides réduisant en effet la tension artérielle, le taux des triglycérides sanguins et la formation des caillots.

Ils pourraient également présenter un effet favorable sur la régulation de l'humeur, ainsi que sur les mécanismes de l'Inflammation.

La sardine est également très riche en calcium, en fer, en phosphore.

en sélénium, en zinc, en cuivre et en vitamines 82, 83, 812 et D.

La sardine est généralement consommée crue accompagnée d'un filet de citron, grli/ée (de préférence au barbecue), frite ou farcie dans le cas _......,_.,...,_,_~ des plus grosses.

Ses filets peuvent être employés pour réaliser des omelettes, des pizzas, des beignets, des brochettes, des gratins, etc.

Elle est évidemment beaucoup appréciée en conserve, que ce soit dans de l'huile d'olive, dans de l'huile végétale ou bien en sauce (moutarde, escabéche, etc.).

i!U.I!JWWJ Le _,,, (Merlangius mer/angus) est un poisson de 30 à 50 cm de long.

pour une taille maximale de 70 cm.

À l'age de 5 ans.

il pèse en moyenne 920 g.

Son dos est bleu-vert clair, ses flancs sont d'un vert jaunatre, son ventre est blanc avec des reflets d'argent.

sa ligne latérale est foncée et une tache noire est visible à la base de la nageoire pectorale .

Il est également caractérisé par les traits suivants : - sa machoire supérieure est proéminente, -ses dents sont longues et pointues, -ses nageoires sont dépourvues d'épines, -il possède trois nageoires dorsales, -ses deux nageoires anales sont contiguës, -sa nageoire caudale est droite et très peu échancrée, -ses écailles sont petites, cycloïdes et lisses au toucher, -ses barbillons sont.

soit absents, soit très peu développés .

Il appartient à la famille des Gadidae, laquelle comprend également la morue, l'aiglefin, le lieu noir et le tacaud.

Le merlan préfère les eaux froides, dont la température avoisine les 10 "C.II vit en bancs et fréquente les fonds vaseux.

rocheux ou sablonneux.

entre 30 et 100 mêtres (c'est donc un poisson dit demersal).lls'approche des cOtes en été, pour repartir au large en hiver.

Son aire de distribution s'étend de la mer du Nord jusqu'à la côte nord du Portugal, et il est également présent en Méditerranée, dans la mer Noire, dans la mer Adriatique et dans la mer Égée.

Deux sous-populations ont été identifiées, soit le Merl•nglus merlllllfiiS merlllllfiiS en Méditerranée, et le Merlangius mer/angus euxinus (porteur de barbillons nettement visibles) dans la mer Adriatique, dans la mer Égée et dans la mer Noire.

Féroce prédateur, il se nourrit principalement de petits poissons (tels l'anchois, la sardine, le hareng ou le lançon), de même que de vers polychètes, de mollusques, de crustacés, de bivalves et des céphalopodes.

Accessoirement.

il lui arrive de s'en prendre aux •ievilfs de sa propre espèce .

La variété de son menu dépend du cyde nycthéméral, les proies vivant près du fond étant consommées de nuit tandis que les animaux pélagiques sont chassés en plein jour.

Il fraie entre janvier et septembre, les femelles pondant entre 100 000 et 1 million d'œufs en 4 à 6 pontes étalées sur 10 semaines.

Les œufs, relativement petits, ne mesurent que 1 à 1,3 mm de diamètre ; ils éclosent au bout de 10 jours .

les alevins, pélagiques, vivent en commensalisme avec des méduses, se réfugiant entre leurs tentacules pour échapper aux prédateurs.

Ils commencent à se nourrir lorsqu'ils atteignent 2,4 mm de long.

leurs proies principales étant les petits crustacés planctoniques.

Ils grandissent vite du­ rant leur première année et rejoignent les cOtes lorsque leur taille atteint 5 à 10 cm.

Ensuite, leur croissance devient beaucoup plus lente.

Ils sont sexuellement matures à deux ans.

Il est à noter qu'un autre poisson de la famille des Gadidae, le Miuomesistius poutassou, est également appelé • merlan bleu •.

Il partage la même aire de distribution géographique que le merlan commun , même s'li vit à des profondeurs plus importantes.

Il se reconnait à sa mâchoire inférieure proéminente, ainsi qu'à ses nageoires dorsales plus courtes et éloignées l'une de l'autre que celles du mertangius merlangus.

Il peut mesurer jusqu'à 50 cm de long.

LA PÊCHE AU MERLAN le merlan est principalement capturé au chalut à fond, en quantités industrielles.

Cependant.

il est aussi très souvent pêché par loisir, à la '"""· selon les techniques suivantes : -• à soutenir • : la canne mesure 2 mètres, est équipée d'un moulinet et est montée, so~ sur un bateau ancré, soit sur une jetée.

Les appats utilisés sont génèralement des vers arénicoles ou des morceaux de maquereau ou de hareng.

-la pêche • à la tralne • : la canne est équipée d'une ligne de 25 mètres ou plus et est montée sur un bateau qui se déplace lentement -la • mitraillette • : la canne mesure 3,5 mêtres et est montée sur un bateau.

Sa ligne est terminée par une série de mouches fixées à des potences.

-le surf-casting (ou •lancer dans la vague •): la canne est maintenue verticalement sur un support et un appat est lancé derrière les rouleaux.

à plusieurs dizaines de mêtres.

Le pêcheur se déplace régulièrement en suivant la marée.

-le poser : l'appat est jeté sur le fond de l'eau et le pêcheur n'a plus qu'à attendre une touche.

La taille minimale autorisée est 25 cm.

La quantité débarquée par an en France est d'environ 32 000 tonnes, principalement vendues à la criée de Boulogne-sur-Mer.

Sa très grande abondance en faisait autrefois • le poisson du pauvre •.

La pêche intensive dont il a fait l'objet durant de nombreuses années ayant fait diminuer ses effectifs de façon alarmante (de même que ceux du merlan bleu), sa capture est désormais régulée par des quotas.

LA CONSOMMATION DE MERLANS D'un point de we nutritionnel.

le merlan est un poisson maigre, pauvre en lipides (son apport énergétique n'est ,.............,---- • d'ailleurs que de 70 kcal pour 100 g).

Cependant.

il est très riche alors principalement cuit avec sa peau, ce qui conserve au mieux la saveur de sa chair, et fariné pour minimiser l'attachement.

Il est alors frit, grillé, pané, poché dans du bouillon ou dans du vin ou bien encore cuit en papillote.

Emietté, il entre également dans la composition de soupes, de farces, de pains ou de mousses de poisson.. »

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