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Sénégal (1987-1988) Les récoltes d'arachides ont été bonnes en 1987: 850 000 tonnes dont 550 000 ont été vendues aux...

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« Sénégal (1987-1988) Les récoltes d'arachides ont été bonnes en 1987: 850 000 tonnes dont 550 000 ont été vendues aux huileries (les revenus arachidiers représentent 12% du PIB et 30% des recettes d'exportation). En matière économique, le gouvernement a fait voter une loi de privatisation en juillet 1987.

En vertu de cette loi, parmi les cent cinquante entreprises publiques et parapubliques, seules devront rester sous contrôle de l'État les entreprises des secteurs stratégiques (eau, énergie, mines), de la communication (télécommunications et radiodiffusion) et de la culture.

Les autres devront être privatisées.

Les dix premières entreprises privatisables ont été mises en vente à partir du 16 octobre 1987.

Parallèlement, le gouvernement a créé un fonds d'insertion et de réinsertion des travailleurs (5 milliards de francs CFA) et démarré un programme de restructuration industrielle (25 millions de dollars). Pour appuyer ce programme, la Banque mondiale a consenti un crédit de 33 millions de dollars.

Le nouveau code des investissements (loi du 18 août 1987) présente trois caractéristiques essentielles: automaticité de l'octroi de l'agrément si les critères d'éligibilité sont réunis (pour limiter le poids de la bureaucratie) ; aide aux entreprises valorisant les ressources locales ; exonération de certaines taxes pour les "entreprises décentralisées" (s'installant en dehors de la zone de Dakar). Prenant acte de ces efforts de redressement, les gouvernements créanciers du Sénégal (RFA, Espagne, États-Unis, France, Italie, Norvège, Suisse), réunis au sein du Club de Paris, ont annoncé le 18 novembre 1987 qu'ils rééchelonnaient les dettes du Sénégal sur une période de seize ans avec un délai de grâce de six ans. Mais l'année a surtout été marquée par des événements politiques avec les élections législatives et présidentielles du 28 février 1988.

Déjà, en septembre 1987, le porte-parole de l'ADS (Alliance démocratique sénégalaise), structure qui regroupe cinq des quinze partis d'opposition dont le Parti démocratique sénégalais (PDS), avait dénoncé le code électoral et reproché au président Abdou Diouf de ne pas jouer franchement le jeu de la démocratie.

Cette dénonciation a été reprise le 14.... »

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