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Sénégal (2000-2001): Nouvelle victoire électorale pour le nouveau président Après avoir remporté haut la main l'élection présidentielle de mars 2000,...

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« Sénégal (2000-2001): Nouvelle victoire électorale pour le nouveau président Après avoir remporté haut la main l'élection présidentielle de mars 2000, mettant fin au long règne du Parti socialiste (PS), au pouvoir depuis l'indépendance (1960), Abdoulaye Wade, tête de file du Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral), s'est installé confortablement à la tête de l'État. Le 7 janvier 2001, il a soumis à référendum un projet de Constitution, plébiscité à plus de 90 %.

Même si les proches du pouvoir qualifiaient volontiers le nouveau régime de "parlementaire rationalisé", la plupart des observateurs le considéraient comme "présidentiel", la nouvelle Loi fondamentale conférant au chef de l'État le pouvoir de dissoudre le Parlement et d'appeler à des élections législatives anticipées. C'est grâce à cette disposition que le scrutin législatif du 29 avril 2001 a pu avoir lieu.

La coalition "Sopi" ("changement", en ouolof) soutenant le chef de l'État a obtenu 49,59 % des voix, raflant 89 des 120 sièges de députés.

Le Parti socialiste a connu une impressionnante dégringolade : alors qu'il avait encore réussi à capter 41 % des suffrages lors de la présidentielle de mars 2000, il n'en a recueilli cette fois que 17,36 % (soit 10 députés).

Avec un peu moins de voix (16,14 %), l'Alliance des forces du progrès (AFP) obtenait 11 sièges au Parlement.

Sa tête de file, Moustapha Niasse, ancien dignitaire socialiste et Premier ministre depuis l'arrivée au pouvoir d' A.

Wade, sur lequel il avait reporté ses voix au second tour de la présidentielle, avait été limogé sans façon le 3 mars 2001 et remplacé par Mame Madior Boye, une représentante de la société civile.

La série d'audits sur la gestion passée du Parti socialiste promise par A.

Wade lors de la campagne présidentielle a été lancée.

L'audition d'anciens hauts responsables socialistes, dont le premier secrétaire du PS Ousmane Tanor Dieng, pendant la campagne en vue des législatives, a été dénoncée par l'opposition comme étant une manœuvre politicienne. Sur le plan économique, les promesses du président en matière de grands travaux et d'investissements n'avaient pas encore.... »

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