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Serbie-Monténégro (2005-2006): Le Monténégro choisit l’indépendance Le Monténégro ayant proclamé son indépendance le samedi 3 juin 2006, la Serbie-et-Monténégro, fondée...

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« Serbie-Monténégro (2005-2006): Le Monténégro choisit l’indépendance Le Monténégro ayant proclamé son indépendance le samedi 3 juin 2006, la Serbie-et-Monténégro, fondée le 4 février 2003 dans la continuité de la République fédérale de Yougoslavie, a cessé d’exister.

Constituée sous l’égide de l’Union européenne (UE) qui avait empêché la séparation des deux républiques au début de l’année 2002, la Serbie-et-Monténégro ne formait pas un État fonctionnel du fait de la mauvaise volonté des autorités monténégrines et de l’incompréhension du pouvoir serbe à l’égard des revendications de son voisin. La Charte constitutionnelle de l’État commun prévoyait, après une période de trois ans, la possibilité pour chacune des républiques d’organiser un référendum sur leur éventuelle indépendance.

La république du Monténégro a saisi cette opportunité pour poser la question de son indépendance, restée en suspens depuis la fin des années 1990.

La consultation s’est déroulée le 21 mai 2006 et, selon les résultats officiels annoncés le 31 mai 2006, 55,5 % des citoyens (soit 230 661 voix) se sont prononcés en faveur de celle-ci.

Le référendum a été supervisé par l’UE qui avait imposé un seuil de 55 % des voix pour que l’option indépendantiste soit validée.

Avec un taux de participation élevé (86,5 %), le seuil a été dépassé d’un demi-point.

La Russie a été le premier pays à reconnaître l’indépendance du Monténégro, suivie par d’autres pays européens, dont la Serbie le 15 juin 2006. Par voie de conséquence, l’État serbe est devenu lui-même indépendant, ce qu’a confirmé son Assemblée le 5 juin 2006, héritier de fait de l’union serbo-monténégrine.

Avec la disparition de celle-ci, les travaux parlementaires ont repris, après un blocage dû en particulier au boycott du Parti démocrate (DS) au sujet d’une nouvelle Constitution devant redéfinir notamment son organisation administrative et territoriale.

À la croisée des chemins, la Serbie a laissé en suspens la consolidation de sa transition démocratique et le risque d'un retour au nationalisme populiste lors des prochaines élections générales, au vu des sondages du printemps 2006 accordant au Parti radical serbe (SRS) de 35 % à 38 % des intentions de vote. Par ailleurs, des négociations entre les autorités serbes et albanaises, conduites sous l’égide des Nations unies, ont débuté en février 2006, pour définir un statut à cette province serbe placée sous protectorat international depuis juin 1999.

Les discussions menées à Vienne ont porté principalement sur la décentralisation du Kosovo, la protection du patrimoine culturel et religieux,.... »

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