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SIDDHÂRTHA GAUTAMA, DIT SHÂKYAMUNI, LE BOUDDHA A gros traits, la vie de Bouddha pou1Tait se résumer comme suit. Il naquit...

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« SIDDHÂRTHA GAUTAMA, DIT SHÂKYAMUNI, LE BOUDDHA A gros traits, la vie de Bouddha pou1Tait se résumer comme suit. Il naquit en± 560 avant notre ère, dans le parc de Lumbinî, près de Kapilavastu, dans le Népal actuel. Il est de famille noble, de la caste des gue1Tiers (kshatriyas). Son devoir d'état le destine donc à exercer le pou­ voir temporel, l'autorité spirituelle relevant de la caste des brahmanes. Son prénom est Siddhârtha (celui qui a atteint son but), son nom dè famille Gautama (le meilleur des bovidés). Il reçut l'éducation d'un prince.

Il épousa deux princesses dont la seconde lui donna un fils, Râhula, qui, plus tard fut un de ses disciples et le patron des novices de la communauté monastique (le sangha) que son père fonda. Premier épisode singulier: les rencontres D'après la tradition, probablement légendaire mais hautement symbolique et pleine d'enseignement, son père voulant le préserver de toute la laideur du monde, l'avait quasiment cloîtré dans le palais et ses dépen­ dances où, suivant ses instructions, il ne rencontrait que délices et beautés. Las ! le jeune homme sortit par quatre fois, et ce qu'il vit le bouleversa. A sa première sortie, il rencontra un vieillard.

A sa deuxième, un malade.

A sa troisième, il vit un cadavre qu'on emportait au bûcher.

A sa quatrième, il rencon­ tra un ascète dont le visage était calme et serein mal­ gré la laideur du monde dont lui, Siddhârtha, venait de faire connaissance. On imagine sans peine le désarroi d'un jeune prince ainsi subitement confronté à la laideur, d'une part, à la sérénité, de l'autre, et on devine que cela ne sera pas sans suite. Mais arrêtons-nous ic i, un instant, pour faire trois remarques. La première est notre étonnement devant le fait qu'il ait fallu près de trente ans à un jeune prince pour s'apercevoir que tout n'était pas que beauté et délices. Pour dire les choses prosaïquement, qu'il n'eut jamais· ni mal aux dents, ni mal au ventre, ni jamais ne tomba malade, ni eut connaissance, par l'enseignement reçu, de c e qu'est la vieillesse, la maladie, la mort, le cycle des (re)naissances. Notre étonnement reste.... »

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