Signé le 28 août 2000 à Arusha (Tanzanie), sous l'égide du médiateur Nelson Mandela, au terme de deux années de...
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Signé le 28 août 2000 à Arusha (Tanzanie), sous l'égide du médiateur Nelson Mandela, au terme de deux
années de négociations entre les différentes parties en conflit, l'accord de paix pour le Burundi est enfin
entré en vigueur le 1er novembre 2001.
La mise en place d'un gouvernement de transition avait été
précédée, en octobre, de l'envoi d'un contingent de 700 militaires sud-africains chargé de la sécurité des
personnalités de l'opposition lors de leur retour au Burundi.
Pour la plupart, celles-ci avaient quitté le pays
au lendemain du coup d'État de 1996 qui avait porté au pouvoir Pierre Buyoya, battu lors des élections de
1993 par Melchior Ndadaye, le candidat du Frodébu (Front pour la démocratie au Burundi, à dominante
hutu).
Domitien Ndayiseye, l'un des dirigeants du Frodébu, a été nommé vice-président de la République
et devait prendre le relais du président Buyoya au terme d'une période de dix-huit mois.
Cette seconde
période, d'une durée équivalente, devait s'achever par l'organisation d'élections communales et
législatives en 2003, puis présidentielle en 2004.
Le 10 janvier 2001, la nouvelle Assemblée nationale de
transition a porté à sa présidence le président du Frodébu, Jean Minani.
De son côté, le Sénat de
transition, installé le 4 février 2002, a élu à sa tête Libère Bararunyeretse, de l'Union pour le progrès et
l'unité nationale (Uprona, parti proche du président Buyoya, à dominante tutsi).
Au vu des progrès effectués, la table ronde des donateurs, organisée à Genève en décembre 2001, a
promis le....
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