Singapour (1993-1994) Le Premier ministre Goh Chok Tong a continué d'affirmer son autorité dans la cité-État, malgré l'influence toujours forte...
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Singapour (1993-1994)
Le Premier ministre Goh Chok Tong a continué d'affirmer son autorité dans la
cité-État, malgré l'influence toujours forte du père fondateur de la république,
Lee Kuan Yew.
Ce dernier a tenu sa promesse en ne participant pas aux élections
du 28 août 1993 qui ont amené à la présidence l'ex-Premier ministre Ong Teng
Cheong.
Le fait que 41,3% des voix soient allées à Chua Kim Yeow, un inconnu
politique qui a mené une campagne peu vigoureuse, a servi d'avertissement au
Parti de l'action du peuple, détenant le quasi-monopole du pouvoir (77 sièges
parlementaires sur 81).
En mars 1993, Chee Soon Juan, psychothérapeute à l'Université nationale, a dû
quitter son poste pour "conduite malhonnête".
On lui a reproché d'avoir utilisé
des fonds de l'institution, une somme minime, à des fins familiales.
Le Dr.
Chee
a reproché à ses détracteurs d'agir pour motifs politiques.
Lors d'élections
partielles en décembre 1993, il avait affronté le Premier ministre et obtenu pas
moins de 24,5% des suffrages.
Le véritable chef de l'opposition, J.
B.
Jeyaretnam, dirigeant du Parti des
travailleurs, a été à l'origine d'une autre affaire montrant que le gouvernement
en place tolère mal la critique.
A la suite de sa lettre publiée dans
l'hebdomadaire britannique The Economist en juin 1993, les autorités....
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