Singapour (2000-2001): Inégalités croissantes Au pouvoir depuis plus de dix ans, le Premier ministre Goh Chok Tong et le Parti...
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Singapour (2000-2001): Inégalités croissantes
Au pouvoir depuis plus de dix ans, le Premier ministre Goh Chok Tong et le Parti
de l'action du peuple ont continué à bien contrôler l'agenda politique de la
Cité du Lion.
Les prochaines élections étant prévues pour la fin 2001 au plus
tôt, l'heure n'était pas encore aux débats de fond.
De nouveaux journaux à grand tirage sont apparus, mais la diversité d'opinion
n'a pas gagné de terrain.
Le député d'opposition J.
B.
Jeyaretnam, l'un des
trois seuls opposants parmi les 92 législateurs, a été acculé à la faillite et
risquait d'avoir à quitter la vie politique.
En revanche, dans la tradition
londonienne de Hyde Park, les autorités ont ouvert un Speakers' Corner au parc
Hong Lim, près de Chinatown, où tout sujet peut être abordé à l'exception des
questions de religion et de race.
Selon des sources officielles, l'écart de revenus entre pauvres et riches s'est
accru.
Les ménages les moins fortunés (10 % de la population) ont vu leurs
revenus mensuels chuter de 147 à 76 dollars entre 1998 et 1999.
Les plus riches
(20 %) ont, quant à eux, enregistré une multiplication par quinze des leurs.
Entre-temps, le gouvernement a annoncé des hausses de salaires de 4 % à 50 %,
selon les catégories, pour les fonctionnaires, les parlementaires et les
ministres.
Ces augmentations ont soulevé la colère des Singapouriens, les
petites entreprises et les petits commerces luttant encore contre les séquelles
du ralentissement régional.
Pour maintenir la compétitivité, la tendance était
également à faire venir de la main-d'œuvre étrangère non qualifiée.
Les
étrangers, toutes catégories....
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