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Slovénie (2003-2004): Les «effacés» au cœur de la politique intérieure La question des «effacés», tenue par les autorités «sous le...

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« Slovénie (2003-2004): Les «effacés» au cœur de la politique intérieure La question des «effacés», tenue par les autorités «sous le tapis» et loin du regard des instances internationales pendant des années, a resurgi en 2003, frappant de plein fouet le gouvernement d’Anton Rop.

Le Parti populaire slovène (SLS), en se ralliant aux partis d’opposition, a quitté la coalition gouvernementale après le référendum organisé le 4 avril 2004, lors duquel 94 % des votants (31,45 %) ont rejeté la loi proposée par le gouvernement de restitution rétroactive des droits de résidence aux «effacés».

Le départ de SLS n’a pas entraîné d’élections législatives anticipées, la coalition gouvernementale disposant toujours de la majorité à l’Assemblée nationale (49 sièges sur 90).

L’affaire des «effacés» date du 26 février 1992, lorsque 18 305 personnes, majoritairement originaires d’autres républiques de l’ancienne Yougoslavie, ont été illégalement radiées du registre des résidents permanents, perdant ainsi leurs droits d’accès à la propriété, à la sécurité sociale, à la retraite, au système scolaire, etc.

Selon la décision de la Cour constitutionnelle d’avril 2003, tous les «effacés» devaient bénéficier à nouveau du statut de résidents permanents, et ce rétroactivement depuis la date de leur «effacement».

Le référendum du 4 avril n’a pas empêché le ministre de l’Intérieur, Rado Bohinc, de continuer à réparer l’injustice faite aux «effacés», conformément.... »

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