Devoir de Philosophie

Somalie (1996-1997) La mort du général Mohamed Farah Aydiid, le 1er août 1996, et son remplacement à la tête de...

Extrait du document

« Somalie (1996-1997) La mort du général Mohamed Farah Aydiid, le 1er août 1996, et son remplacement à la tête de son camp par son fils Hussein n'ont pas profondément modifié les termes d'une possible réconciliation nationale.

Néanmoins, pour la première fois depuis 1994, l'Éthiopie et le Kénya ont repris l'initiative diplomatique.

Les Éthiopiens ont organisé une conférence à Sodere qui a abouti le 3 janvier à un accord signé par 26 factions fournissant le cadre d'un gouvernement national. L'enjeu pour eux est surtout de régler le problème des islamistes d'al-Ittehat qui, basés sur le territoire somalien, font des incursions en Éthiopie et confortent une opposition armée.

L'accord de Sodere est apparu très ambigu et fragile: ni le gouvernement du Somaliland (territoire sécessioniste du Nord, qui a proclamé son indépendance en 1991) ni Hussein Aydiid n'y ont participé et certaines des factions signataires voyaient volontiers une solution militaire pour régler ce problème. Le 20 janvier, le représentant spécial pour la Somalie, Giuseppe Cassini, obtenait la relance du processus de paix dans la région de Mogadiscio grâce à une rencontre entre Hussein Aydiid et Ali Mahdi Mohamed (rival du précédent, contrôlant lui aussi une portion du territoire).

Pour le premier, très inquiet d'une possible reconnaissance internationale du gouvernement issu des accords de Sodere, il convenait de reprendre l'initiative, le gouvernement imposé par son père restant isolé tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Somalie.

Cet accord avec son rival lui a permis d'entreprendre une tournée régionale d'explication au Kénya (février), en Ouganda (mars) et en Égypte (avril).

Ali Mahdi, quelque peu humilié.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓