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Somalie (2003-2004): L’impasse encore Débutée le 15 octobre 2002 sous l’égide de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement, organisation régionale...

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« Somalie (2003-2004): L’impasse encore Débutée le 15 octobre 2002 sous l’égide de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement, organisation régionale de la Corne de l’Afrique), la Conférence de réconciliation somalienne, après un accord de cessez-le-feu signé le 27 octobre 2002, a abouti le 5 juillet 2003 à un premier projet de Charte nationale, prônant notamment le fédéralisme.

Ce texte, imposé au forceps par le Kénya et l’Éthiopie, visait plus à contrer préventivement les critiques du président du gouvernement national transitoire (GNT), Abdiqassem Salad Hassan, devant ses pairs de l’Union africaine à Maputo, le 12 juillet 2003, qu’à résoudre l’épineuse question somalienne.

De fait, le contenu de cette Constitution provisoire était si indigent que les pays observateurs ont protesté et qu’une partie des dirigeants de faction somaliens ont quitté la conférence. Malgré de nouvelles moutures durant l’été et des pressions diplomatiques, la crise a rebondi en septembre et provoqué la sortie de Djibouti du comité d’organisation, le 29 septembre. Cette nouvelle impasse n’a été levée que lors du «sommet» annuel de l’IGAD à Kampala où le président Yoweri Museveni a souligné la nécessité de rééquilibrer la médiation.

Malgré le retour de Djibouti et le mutisme apparent de l’Éthiopie, les non-dits et les désaccords demeuraient de taille tant entre pays de la région qu’entre Somaliens.

Pourtant, le 29 janvier 2004, un accord permettait d’entrevoir l’établissement possible d’un Parlement ramené de 351 à 275 membres (dont 12 % de femmes) pour une durée intérimaire de cinq ans.

Cette avancée toute relative était cependant remise en cause par une partie.... »

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