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« sot.

A6crL~ &' 01l111 TE ♦1.111 TE Petite aumône grande joie Cette expression provient d'un passage de l'O~vssée (6, 208), où Nausicaa affi1111ait que cela ne coûtait pas grand-chose d'être chari- table et de prouver ses bonnes intentions (J.

B.

Hainsworth, Homère, (Jd_vssée, II, Milan [Fondazione Valla] 1982, 202).

4>{Ao~ se réfère dtlnC à celui qui donne et non à celui qui reçoit, comme on le croit eénéralement ( >) et comme le pen;a ient certains commentateurs antiques (cf.

la scholie ad locum), en s·appuyant sur un passage de l'Iliade (1,167 sq.), qui aftir111ait qu'un cadeau, même de peu de valeur pour le donateur, était toujours apprécié par celui qui le recevait.

L'expression d'Homère est réutilisée plus tard par Crinagoras (Anthologie Palatine, 6, 227, S), tandis que dans la littérature religieuse le présent modeste largement récompensé en retour est celui que l'homme offre à la divinité (cf.

par exemple, pour les auteurs chrétiens, Basile, Homilia dicta tempore /amis et siccitali.'i, PG 31, 324, et une épigramme dédicatoire païenne (247, 6b (,ougny]).

En latin, citons un passage de Sénèque (De beneflciis, 1, 6..

1) : Beneficium non in eo quod fit aut datur consistil, sed in ipso ilantis aut facientis animo, >.

Cette dernière sentence, répertoriée dans les .Çententiae philosophicae collectae ex Aristotele atque Cicerone du Pseudo-Bède (Pl 90,.... »

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