Devoir de Philosophie

Spinoza _(1632:1677) _ LA SERVITUDE PASSIONNELLE 111 ,~.. ~ -~J es hommes cherchent le bonheur, et presque tous sont malheureux....

Extrait du document

« Spinoza _(1632:1677) _ LA SERVITUDE PASSIONNELLE 111 ,~.. ~ -~J es hommes cherchent le bonheur, et presque tous sont malheureux.

Emportés par leurs passions tristes, ils se haïssent et se divisent.

Face à la folie des hommes, Spinoza ne blâme ni ne raille, il cherche à comprendre.

Les passions doivent être étudiées froidement « comme s'il était question de lignes, de surfaces et de solides ». L Les fondements de l'affectivité A.

Le conatus Chaque chose, partie de la puissance divine, s'efforce de persévérer dans son être.

Cet effort (conatus) pour s'affirmer, se développer, n'exprime pas un manque, mais une puissance positive. 111 ■ Rapporté à l'âme seule, il s'appelle volonté; rapporté à l'âme et au corps, appétit.

On peut dire que l'appétit est l'essence de l'homme ; tout en lui découle de cette tendance fondamentale, qui, lorsqu'elle est consciente, s'appelle désir. B.

Action et passion ■ Nous agissons vraiment, nous sommes «actifs», lorsque nous sommes par nous-mêmes la cause de nos actes et de nos sentiments. ■ Nous sommes au contraire « passifs » quand nos actes, nos sentiments ne s'expliquent pas par nous, mais par des causes extérieures. ■ Or, comme toute partie de la nature, nous subissons nécessairement l'action de causes extérieures.

Nous sommes donc nécessairement en proie aux passions : elles sont les affections du corps et les sentiments de l'âme, dont nous ne sommes pas la cause, et qui nous poussent à certains actes. C.

Joie et t1istesse, les deux passions fondamentales ■ Mais il y a passion et passion.

Toute passion n'est pas mauvaise: si les choses extérieures ont un effet positif sur moi, augmentent ma perfection, ma puissance, j'éprouve une joie.

Si elles restreignent ma puissance, ma capacité de penser et d'agir, j'éprouve une tristesse.

Toute joie, signe d'un perfectionnement, est bonne, toute tristesse, signe d'un amoindrissement, est mauvaise.

Le sage s'efforce donc de favoriser les passions joyeuses et de chasser les passions tristes. ■ Toute passion dans l'âme est passion dans le corps, et toute action dans l'un est aussi action dans l'autre.

Il est donc absurde de penser que l'âme pourrait se perfectionner au détriment du corps. D.

Amour et haine ■ Chacun est naturellement poussé à rechercher la cause de sa joie, à s'unir à elle, et à éloigner, à détruire celle de sa tristesse.

De là naissent 114.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓