Sri Lanka (1993-1994) Après la mort du président Ranasinghe Premadasa, le 1er mai 1993, causée par un attentat vraisemblablement perpétré...
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Sri Lanka (1993-1994)
Après la mort du président Ranasinghe Premadasa, le 1er mai 1993, causée par un
attentat vraisemblablement perpétré par les Tigres de libération de l'Eelam
tamoul (LTTE), la transition s'est effectuée sans heurts, le Premier ministre
Dingiri Banda Wijetunge ayant été désigné à la Présidence par l'Assemblée pour
prendre la succession jusqu'aux élections présidentielles devant suivre les
législatives fixées au 16 août 1994.
Moins énergique mais moins contesté que son
prédécesseur, il a démocratisé la vie politique et profité des dissensions qui
paralysaient les partis d'opposition pour ramener au Parti national uni (UNP, au
pouvoir) les transfuges du temps de R.
Premadasa, ainsi qu'Anura Bandaranaïke,
le fils de Sirimavo Bandaranaïke qui est le leader du Parti de la liberté de Sri
Lanka (SLFP).
La presse, plus libre, a multiplié les révélations sur les activités des
services de renseignement et sur les massacres commis durant la lutte contre le
Front de libération du peuple (JVP), dont l'insurrection avait été écrasée en
1989, incriminant directement le président assassiné.
Le succès du SLFP mené par
Chandrika Kumaranatunge, fille de S.
Bandaranaïke, aux élections locales dans le
Sud, en mars 1994, n'y a pas été étranger.
D.
B.
Wijetunge a laissé carte blanche aux militaires pour mener le combat
contre les séparatistes tamouls (les LTTE revendiquent un État séparé pour la
minorité tamoule du Nord et de l'Est).
L'armée a repris le contrôle de vastes
territoires dans l'est du pays, où des élections locales ont pu avoir lieu.
Mais
elle a essuyé deux sévères défaites....
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