Sri Lanka (1995-1996) Les espoirs de paix suscités par l'élection à la présidence, en novembre 1994, de Mme Chandrika Kumaratunga...
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Sri Lanka (1995-1996)
Les espoirs de paix suscités par l'élection à la présidence, en novembre 1994,
de Mme Chandrika Kumaratunga se sont brisés face à l'intransigeance du leader de
la guérilla des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), Vellupillai
Prabhakaran, qui a rompu unilatéralement les pourparlers en avril 1995 en
lançant une attaque contre la marine gouvernementale.
Les offensives
victorieuses menées entre novembre 1995 et avril 1996 par l'armée
gouvernementale lui ont permis de reprendre le contrôle de Jaffna, capitale des
insurgés, et de l'ensemble de sa région.
Mais, comme en 1987, les guérilleros se
sont repliés dans les jungles du nord-est de l'île; ils y ont entraîné de gré ou
de force une partie de la population civile de la pénin-sule de Jaffna, qui y
vit dans des conditions précaires.
Ils ont continué d'infiltrer dans le Sud des
équipes terroristes qui ont fait sauter, le 31 janvier 1996, l'immeuble de la
Banque centrale de Colombo.
Leurs forces navales (navires armés) sont restées
intactes, et ils ont continué de financer leurs opérations en rackettant les
Tamouls émigrés, et en s'impliquant dans les réseaux internationaux de trafic
d'armes, de drogue et d'autres marchandises qu'ils transportent sur leurs
propres navires.
Dans ces conditions, la reprise du processus de normalisation politique
paraissait difficile.
Les séparatistes revendiquent la fusion des provinces Nord
et Est pour constituer un État qu'ils appellent Tamil Eelam.
Mais, dans l'Est,
les Tamouls ne forment pas une majorité absolue; les Musulmans sont localement
majoritaires, ainsi que des Cingalais dans des villages de peuplement récent.
Le
port de Trincomalee constitue un enjeu international en raison de l'intérêt que
lui portent les....
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