Sri Lanka (2004-2005) : L’après-tsunami Avec plus de 30 000 morts et 4 000 disparus, Sri Lanka a payé un...
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Sri Lanka (2004-2005) : L’après-tsunami
Avec plus de 30 000 morts et 4 000 disparus, Sri Lanka a payé un lourd tribut
humain au tsunami qui a frappé l’Asie du Sud le 26 décembre 2004.
Trois quarts
des côtes du pays ont été affectés, 64 000 maisons détruites et quelque 260 000
familles déplacées.
Et si devant la catastrophe un court élan de solidarité
nationale a laissé entrevoir une possible reprise des négociations de paix,
rompues par les LTTE (Tigres de libération de l’Eelam tamoul, séparatistes) au
printemps 2003, les tensions politiques et communautaires ont rapidement été
ravivées par la question de la gestion de l’aide internationale.
Les LTTE ont fait connaître leur intention de gérer seuls la reconstruction du
territoire sous leur contrôle et ont interdit son accès aux autorités
sri-lankaises.
Le gouvernement a toutefois mis en garde contre l’allocation
d’une aide financière directe aux LTTE, redoutant qu’elle ne profite au
réarmement de l’organisation.
L’Unicef (Fonds des Nations unies de secours
d’urgence à l’enfance) a pour sa part dénoncé l’utilisation d’enfants soldats
par les LTTE et alerté d’un possible recrutement forcé parmi les victimes du
tsunami.
Qualifiés d’« organisation terroriste » par plusieurs pays donateurs, dont les
États-Unis, le Royaume-Uni et l’Inde, les LTTE ont perdu une grande partie de
leurs infrastructures et équipements militaires dans le raz de marée.
L’organisation, qui continuait d’éliminer ses opposants tamouls en dépit du
cessez-le-feu, avait déjà été affaiblie par une scission interne dans la
province orientale en mars 2004.
Le conflit entre les deux factions avait coûté
la vie à plus d’une centaine de leurs cadres dans la province Est sous contrôle
partiel des LTTE et des autorités.
Après la catastrophe, la province orientale,
qui abritait plus de la moitié des victimes du....
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