Stage rapport
Publié le 11/12/2013
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La consigne de cet exercice était de trouver un sujet inconnu afin de s'entretenir avec, sur un sujet libre, durant 30 minutes ; le but étant, par la suite, d'analyser le cadre, les relations transférentielle pouvant se mettre en jeu, mais aussi les procédés du discours ainsi que les mécanismes de défense pouvant être observés chez les deux protagonistes. L'entretien sera présenté et commenté en TD. Mon entretien a été fait pour la séance du 9 Octobre 2013. Le contexte de mon entretien L'entretien de M., 19 ans, s'est déroulé à la sortie de la Maison des Adolescents. Je l'ai abordée dans le centre, ou j'étais venue déposer des CV dans le but de trouver un stage pour le Master 2. Je me suis présenté, et lui ai demandée si elle avait une demi-heure de libre afin de discuter un peu avec moi, sur un sujet libre. J'ai précisé que cet entretien serait enregistré sur mon magnéto et retranscrit mais qu'il ne serait réutilisé que dans le cadre de l'Université et que son identité resterait anonyme. Même si le terme « enregistrement » a semblé provoquer une réaction négative de sa part (anxiété ou désapprobation ?), elle a tout de même accepté cet entretien. C'était la première personne à qui j'ai demandé de participer à l'exercice, et j'ai eu la chance de ne pas essuyer de refus. Je n'ai pas souhaité interroger un étudiant de l'université, car j'ai pensé que le point commun d'être étudiant en psychologie pourrait rendre l'entretien compliqué car dérivant trop sur ce point commun. Mon choix d'une maison des Adolescents était lié aussi à une certaine peur du refus face au terme « études de psychologie », car (et ceci s'est vu au niveau des entretiens menés par d'autres personnes du groupe) ce terme génère e beaucoup de stéréotypes et de perceptions quelque peu faussées de ce métier. Or, selon moi, les personnes en maisons d'Adolescents ayant déjà fréquenté des psychologues, auraient plus de facilité à accepter cet entretien. En effet, ils ont déjà été confrontés à la réalité du métier et ont surement une image moins stéréotypé de la figure intrusive que peut représenter un psychologue à l'inverse des personnes n'en connaissant pas. Le cadre L'entretien s'est déroulé à la sortie de la Maison des Adolescents, sur les marches. Le cadre n'était donc pas totalement neutre et approprié. Il y avait malheureusement beaucoup de bruit, ce qui a pu perturber quelque peu l'entretien. M. a pris les devants dans l'entretien, en me demandant de la tutoyer. Par ailleurs, dans la suite de l'entretien, M. m'a naturellement tutoyé, elle aussi. Je ne sais pas si l'on peut y voir une certaine volonté de prendre le contrôle dans la relation ? A part cette intervention, elle est restée plutôt silencieuse, en attente de questions venant de ma part. Je trouve que je n'ai pas été assez contenante dans cet entretien, à cause d'une grande nervosité, une gêne, une peur également d'être trop intrusive. Par ailleurs, mon entretien était fait très tôt dans l'année (pour le 9 octobre, je passais dans les deux premiers), je n'ai donc pas pu bénéficier des expériences et des remarques de mes camarades de TD, qui, je pense, m'auraient aidé à me positionner autrement et à être plus contenante. De plus, peut-être, de ne pas avoir autant cette peur d'être intrusive ce qui m'a pouss&eacu...
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La consigne de cet exercice était de trouver un sujet inconnu afin de s’entretenir avec, sur un
sujet libre, durant 30 minutes ; le but étant, par la suite, d’analyser le cadre, les relations
transférentielle pouvant se mettre en jeu, mais aussi les procédés du discours ainsi que les
mécanismes de défense pouvant être observés chez les deux protagonistes.
L’entretien sera
présenté et commenté en TD.
Mon entretien a été fait pour la séance du 9 Octobre 2013.
Le contexte de mon entretien
L’entretien de M., 19 ans, s’est déroulé à la sortie de la Maison des Adolescents.
Je l’ai
abordée dans le centre, ou j’étais venue déposer des CV dans le but de trouver un stage pour
le Master 2.
Je me suis présenté, et lui ai demandée si elle avait une demi-heure de libre afin
de discuter un peu avec moi, sur un sujet libre.
J’ai précisé que cet entretien serait enregistré
sur mon magnéto et retranscrit mais qu’il ne serait réutilisé que dans le cadre de l’Université
et que son identité resterait anonyme.
Même si le terme « enregistrement » a semblé
provoquer une réaction négative de sa part (anxiété ou désapprobation ?), elle a tout de même
accepté cet entretien.
C’était la première personne à qui j’ai demandé de participer à l’exercice, et j’ai eu la chance
de ne pas essuyer de refus.
Je n’ai pas souhaité interroger un étudiant de l’université, car j’ai
pensé que le point commun d’être étudiant en psychologie pourrait rendre l’entretien
compliqué car dérivant trop sur ce point commun.
Mon choix d’une maison des Adolescents
était lié aussi à une certaine peur du refus face au terme « études de psychologie », car (et ceci
s’est vu au niveau des entretiens menés par d’autres personnes du groupe) ce terme génère e
beaucoup de stéréotypes et de perceptions quelque peu faussées de ce métier.
Or, selon moi,
les personnes en maisons d’Adolescents ayant déjà fréquenté des psychologues, auraient plus
de facilité à accepter cet entretien.
En effet, ils ont déjà été confrontés à la réalité du métier et
ont surement une image moins stéréotypé de la figure intrusive que peut représenter un
psychologue à l'inverse des personnes n’en connaissant pas.
Le cadre
L’entretien s’est déroulé à la sortie de la Maison des Adolescents, sur les marches.
Le cadre
n’était donc pas totalement neutre et approprié.
Il y avait malheureusement beaucoup de bruit,
ce qui a pu perturber quelque peu l’entretien.
M.
a pris les devants dans l’entretien, en me demandant de la tutoyer.
Par ailleurs, dans la
suite de l’entretien, M.
m’a naturellement tutoyé, elle aussi.
Je ne sais pas si l’on peut y voir
une certaine volonté de prendre le contrôle dans la relation ? A part cette intervention, elle est
restée plutôt silencieuse, en attente de questions venant de ma part.
Je trouve que je n’ai pas été assez contenante dans cet entretien, à cause d’une grande
nervosité, une gêne, une peur également d’être trop intrusive.
Par ailleurs, mon entretien était
fait très tôt dans l’année (pour le 9 octobre, je passais dans les deux premiers), je n’ai donc
pas pu bénéficier des expériences et des remarques de mes camarades de TD, qui, je pense,
m’auraient aidé à me positionner autrement et à être plus contenante.
De plus, peut-être, de ne
pas avoir autant cette peur d’être intrusive ce qui m’a poussé quelques fois à recentrer
l’entretien sur des choses moins personnelles..
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