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Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4. Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles...

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« Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4. Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque là ; au milieu d'un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet.

« Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! » Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entr'ouvrir un peu ; c'était une jeune femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l'air dédaigneux : elle venait voir défiler le régiment.

Toutes les idées tristes de Lucien s'envolèrent à l'aspect de cette jolie figure ; son âme en fut ranimée.

Les murs écorchés et sales des maison de Nancy, la boue noire, l'esprit envieux et jaloux de ses camarades, les duels nécessaires, les méchant pavé sur lequel glissait la rosse qu'on lui avait donné, peut-être exprès, tout disparut.

Un embarras sous une voûte, au bout de la rue, avait forcé le régiment à s'arrêter.

La jeune femme ferma sa croisée et regarda, à demi cachée par le rideau de mousseline brodé de sa fenêtre.

Elle pouvait avoir vingtquatre ou vingt-cinq ans.

Lucien trouva dans ses yeux une expression singulière ; était-ce de l'irone, de la haine, ou tout simplement de la jeunesse et une certaine disposition à s'amuser de tout? Le second escadron, dont Lucien faisait partie, se remit en mouvement tout à coup ; Lucien, les yeux fixés sur la fenêtre vert perroquet, donna un coup d'éperon à son cheval, qui glissa, tomba, et le jeta par terre. Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4. Impossible d'afficher l'image liée.

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« Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! » Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entr'ouvrir un peu ; c'était une jeune femme blonde qui avait des cheveux magnifiques et l'air dédaigneux : elle venait voir défiler le régiment.

Toutes les idées tristes de Lucien s'envolèrent à l'aspect de cette jolie figure ; son âme en fut ranimée.

Les murs écorchés et sales des maison de Nancy, la boue noire, l'esprit envieux et jaloux de ses camarades, les duels nécessaires, les méchant pavé sur lequel glissait la rosse qu'on lui avait donné, peut-être exprès, tout disparut.

Un embarras sous une voûte, au bout de la rue, avait forcé le régiment à s'arrêter.

La jeune femme ferma sa croisée et regarda, à demi cachée par le rideau de mousseline brodé de sa fenêtre.

Elle pouvait avoir vingtquatre ou vingt-cinq ans.

Lucien trouva dans ses yeux une expression singulière ; était-ce de l'irone, de la haine, ou tout simplement de la jeunesse et une certaine disposition à s'amuser de tout? Le second escadron, dont Lucien faisait partie, se remit en mouvement tout à coup ; Lucien, les yeux fixés sur la fenêtre vert perroquet, donna un coup d'éperon à son cheval, qui glissa, tomba, et le jeta par terre. Moment important du roman de Stendhal > première rencontre entre le héros éponyme, Lucien, et la jeune et charmante veuve qu'il aimera, Madame de Chasteller. Mais la rencontre n’est pas celle espérée dans un roman, pas une rencontre héroïque : chute de cheval du jeune homme ! I- Un héros irrité A- Le mépris de Lucien • Lucien est un militaire.

Cf.

« le régiment » ; « le régiment » ; « Le second escadron, dont Lucien faisait partie ». • Arrive dans cette ville avec des opinions assez préjugés => ironie de Stendhal (l’auteur fait ressentir les opinions préconçues de son héros). Cf.

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