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Stoïcisme Le mot signifie austérité, courage, fermeté dans la douleur, indifférence à la souffrance. C'est une extension du sens car,...

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« Stoïcisme Le mot signifie austérité, courage, fermeté dans la douleur, indifférence à la souffrance.

C'est une extension du sens car, à l'origine, le stoïcisme est une doctrine philosophique qui a pris naissance à la fin du IV8 siècle avant J.-C.: «stoïcisme» vient du grec « stoa », portique, parce que les philosophes stoïciens se réunissaient sous un portique (galerie ouverte soutenue par des colonnes) à Athènes. Mais l'insensibilité à la douleur que l'on prête aux stoïciens, comme la volupté des épicuriens, sont des notions simplificatrices.

En fait, il s'agit de deux éthiques, ou doctrines du bonheur des hommes et des moyens d'y parvenir.

Comme l'épicurisme, le stoïcisme s'appuie sur une conception du monde: en découlent une logique et une morale.

Il s'agit de vivre en harmonie avec un monde qui ne nous opprime point et pour cela de parvenir à l'ataraxie, ou absence de trouble. A l'origine du stoïcisme se trouve Zénon de Kition - Chypre - (vers 335 - 264 avant J.-C.) qu'il ne faut pas confondre avec Zénon d'Elée (Ve siècle avant J.-C.). La physique stoïcienne est matérialiste : la matière est indissociable de la force qui la pénètre et qui crée le mouvement et l'harmonie.

C'est l'âme du monde, d'essence divine car, au plan métaphysique, le monde est identique à Dieu.

Tout est donc lié dans l'univers qui est un être unique, divin, animé par une âme réglant ses mouvements, alternativement, dans des sens opposés : tantôt le monde se développe, tantôt il régresse, puis l'évolution succède à l'involution, et ceci éternellement.

Telle est la réalité, et non point dans les événements auxquels nous assistons ou dans les objets que nous voyons sans les comprendre.

Ce ne sont là qu'apparences.

L'homme ignore le véritable monde, le monde divin, parce que le rythme universel lui échappe.

Il faut donc qu'il en accepte la finalité et qu'il se rattache à œ mouvement général dont il fait partie. A partir de cette conception globale de l'univers, se développe la logique stoïcienne: l'expérience est à l'origine de tout savoir.

C'est, en effet, la perception de la réalité du monde qui entraîne notre adhésion à cette réalité.

Mais elle doit être adhésion active: nous devons « suivre la nature», c'est-à-dire vouloir ce que veut le monde, nous adapter à son rythme.

La volonté et l'effort sont pour cela nécessaires. La morale stoïcienne place, ainsi, le bonheur dans la vertu : l'effort est indispensable pour atteindre le souverain bien qui est la vertu, c'est-à-dire le fait de vivre conformément à la nature.

Vivre conformément à la nature, c'est vivre selon sa raison, et non point en suivant ses passions : celles-ci nous attachent à des objets particuliers et trompeurs.

Elles sont un facteur de relâchement.

II faut, au contraire, demeurer insensibles parce que le plaisir ou la douleur, la richesse ou la pauvreté, ne comptent pas.

La sagesse.... »

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