Stoïdslllt I / Logique, Physique SS L e ~ (en grec. SIOa = le l'oltiq~ oo ensei- Ct~=•~~~ sont pmuadés...
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Stoïdslllt I / Logique, Physique SS
L e ~ (en grec.
SIOa = le l'oltiq~ oo ensei-
Ct~=•~~~
sont pmuadés que l'on de\'TIIÎt pouvoir d6couvrir
l'origine de chaque mot.
Ils ramènent ainsi un génitif de " Zeus •
(Zenos) à• dzin •(=vivre).
La théorie de la significaûon des Stoïciens distingue lessignijianu, les signifiés, et l' objtt réel.
Le signifiant est une image sonore li6e en cela à
la voix etàseseffetscommecorps.
L'objetappar•
tient aussi à l'espace de la physique.
La signification (/e~).
au cootraire, est incorporelle.
Elle
est le produit d'une activité intellecruelle, car
c'est seulement la participation de la raison qui
fait de l'expression vocale une langue sensée,
« Parler signifie produire une expressioo
vocale qui signifie quelque chose de pensé.
•
dive,.
une grande influence.
Soo histoire est gméra•
lc:ment articul6e en :
- Stoïcisme ancitn : avec le foodateur de l'Ecole
ZbloN DE CmuM (vers 336-264 av.
J...C.), son
élève CililmlE (mort en 232 av.
J...C.), et
CIIRYSIPl'E (vers 281-208 av.
J.-C.) qui doooe au
système classique sa plus grande homogéntité.
" Si ÙIRYSIPPE n'avait pas existé, il n'y aurait
pas eu de stoïcisme.
>
-Stoièisme moytn: PANÉllUs (vers 180-1 JO av.
J.-C.) et l'œlDONIUS (vers 135-51 av.
J.-C.)
s'occupent de transmettre la peos6e stoïcieone à
Rome et en atténuent la dureté éthique d'origine.
ClœtON (106-43 av.
J.-C.) est le plus ill~ La tbéorlt de la connaiswlce du stoïcisme part du
représeotaot du stoïeisme de cette pmode.
matériel:
-Stoïcisme ti!,rdifou impérial : avant tout SéèlUE
La perception modifie (ÙIRYSIPPI!) l'état de
(4av.
J...C.-65), l'affranchi El>lc'rm, et l'empereur
notre âme matérielle, ou elle s'incruste en elle
Mue AURà.e (121-180).
Lamall'rise de la vie et
comme dans de la cire (ZtNON).
les questions morales se trouvent au ceo11e de leurs L'e impression" naissante se lie à d'autres.
Les
œuvres.Aœ(teq,oque,leSIOkismeestdfjàcomi- concepts, eux, peuvent nai"lre aussi naturellement
déré comme une sorte de philosqxùe populaire.
que le général des différentes perceptions, ce que
les Stoïciens nomment prolepsis (anticipation).
Dans le stoîcisme, la philosophie se subdivise en C'est aussi par l'activité de la raison (logos) que
logique, physique et éthique.
Cene subdivisioo les représentations preooeot la forme de concepts.
n'est pas universelle (ce n'est pas celle d' ARIS· Ils utilisent, comme la perception, l'adMsion par
TOTE, pm- exemple).
Elle s'explique pourtant par Je logos.
C'est de cene manière seulement que
la place croissante et nouvelle que l'homme l'appréhension est possible.
occupe dans la pensée philosophique : le La véritable appréhension d'un objet pusuppose
COMai"'tre ou la loglqu~.
le connu ou la physique,
alors dans l'lime un reflet fidèle à la nalUre, qui est
le connaissant ou l'éthique balisent la nouvelle coofirmé par l'activité de la raison saine:
« Le savoir est une compréhension (catalepsis)
OlllOlogie.
Les Stoïciens ont illustré la signif1eainébranlable et qui n'est (plus) destructible par
tion des disciplines particulières à l'aide, entre
autres, de l'image du verger :
aucun principe rationnel.....
»
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