style fiévreux que par la préoccupation malicieuse d'obtenir un effet d'intimidation. Un« malade», s'écrie Voltaire, dépité, devant ce ton de...
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style fiévreux que par la préoccupation malicieuse d'obtenir un effet
d'intimidation.
Un« malade», s'écrie Voltaire, dépité, devant ce ton de
brûlante conviction ; malade en son corps, certes, et dès son enfance.
Mais son cerveau est intact et lui permet, depuis les premières atteintes
de la paralysie des jambes (à l'époque de l'adolescence) jusqu'à la veille
de sa mort, lorsqu'il décide de cesser toute activité qui ne soit pas cha
ritable (en 1661), d'édifier l'œuvre la plus solide de savant et de philo
sophe.
Ce romantique et ce classique tout ensemble, est aussi - du
point de vue qui nous occupe ici plus que tous les autres, c'est-à-dire
du point de vue littéraire - un moderne.
■ Œ UVRES - EN POCHE : Les Provinciales (Folio).
- Pensées (coll.
Points).
De l'esprit géométrique: entretien avec M.
de Sacy (Garnier-Flammarion).
- Pensées sur la politique; Trois discours sur la condition....
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