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Suède (1992-1993) Le 17 mars 1993, Carl Bildt, chef du Parti conservateur suédois et du gouvernement minoritaire de centre droit,...

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« Suède (1992-1993) Le 17 mars 1993, Carl Bildt, chef du Parti conservateur suédois et du gouvernement minoritaire de centre droit, a finalement obtenu la confiance du Riksdag (Parlement) grâce aux voix du Parti de la nouvelle démocratie (extrême droite populiste) sur son budget 1993-1994.

La crise politique, évitée de justesse, est apparue comme la conséquence directe de la crise économique la plus grave depuis les années trente).

En 1992, en dépit d'une hausse du salaire moyen (+4,5%) et du revenu disponible (+2,1%), la consommation privée a baissé (-1,5%) en liaison avec la croissance du chômage (5,5% contre 2,7% en 1991) et du travail précaire: les faillites ont augmenté de 22%, dans l'industrie l'emploi a diminué d'un quart (16% des salariés licenciés chez Saab), la production de 2,6% et les investissements de 12%.

Le commerce extérieur s'est soldé par un excédent de 37,4 milliards de couronnes, mais le déficit budgétaire en 1992-1993 a atteint près de 200 milliards et la dette publique 900 milliards (20% du PNB): les experts suédois ont estimé, en mars 1993, que 100 milliards d'économies devaient être réalisées sur les dépenses publiques entre 1993 et 1998 pour stabiliser la dette à 40% du PNB en 1998. Dès septembre 1992, une politique d'austérité, dont le coût social s'annonçait considérable, avait été mise en oeuvre par le gouvernement.

Après la tourmente monétaire et la montée du taux d'intervention de la Banque centrale jusqu'à 500%, un accord historique a été conclu le 20 septembre avec l'opposition sociale-démocrate pour réaliser 41.... »

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