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Sujet 12 ♦ Pondichéry, mars 2006, spé. Échange international et croissance Document 1 Si, par l'accroissement du commerce étranger, [...]...

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« Sujet 12 ♦ Pondichéry, mars 2006, spé. Échange international et croissance Document 1 Si, par l'accroissement du commerce étranger, [...] on peut fournir aux travailleurs la nourriture et les autres objets de première nécessité à plus bas prix, les profits hausseront [..

,].

Les vues de l'intérêt individuel s'accordent parfaitement avec le bien universel de toute la société.

C'est ainsi qu'en encourageant l'industrie, en récompensant le talent, et en tirant tout le parti possible des bienfaits de la nature, on parvient à une meilleure distribution et à plus d'économie dans le travail. En même temps l'accroissement de la masse générale des produits répand partout le bien-être; l'échange lie entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs de l'intérêt, par des relations amicales, et en fait une seule et grande société.

C'est ce principe qui veut qu'on fasse du vin en France et au Portugal, qu'on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis, et qu'on fasse de la quincaillerie et d'autres articles en Angleterre. David Ricardo, Des principes de l'économie politique et de l'impôt, GF-Flammarion, Paris 1977, (première édition 1817). Document2 Peut-on remettre en cause le par~digme 1 du libre-échange? [...].

Un doute s'insinue au fur et à mesure que le débat sur les délocalisations s'amplifie et que certains types d'emplois disparaissent ou sont transférés à l'étranger[...

].

Paul Antony Samuelson [...

] considère [...

] que sïdes progrès techniques interviennent rapidement en Chine dans le bien pour lequel les États-Unis avaient à l'origine l'avantage comparatif, alors le gain peut se muer en perte permanente de revenu réel.

[...

] Il en serait ainsi dans la mesure où les transferts de technologie et le rythme du progrès technique gagneraient des secteurs dans lesquels l'Amérique, l'Europe ou le Japon avaient l'avantage.

Il y aurait alors détérioration des termes de l'échange pour ces pays et un gain net irait, dans ce cas, à la Chine. Henri Boùrguinat, >, Le Monde Économie, mardi 3 mai 2005. Questions 1.

À l'aide de vos connaissances et du document 1, vous présenterez les raisons pour lesquelles, selon Ricardo, la spécialisation internationale permet un gain mutuel à l'échange. 1. Paradigme : théorie. 2.

Expliquer le mécanisme économique présenté dans la phrase soulignée.

(document 1) 3.

Quelles sont les craintes présentées dans le document 2, face à la perspective du développement du libre-échange? Corrigé - - .i-~1..- Questions 1.

David Ricardo expose dès 1817 dans Principes de lëconomie politique et de l'impôt sa vision de l'intérêt des nations.

Faisant suite à une première analyse de Smith à la fin du XVIIIe siècle (De la richesse des nations, 1776), il va démontrer que la spécialisation internationale permet un gain mutuel à l'échange.

Son étude va répondre aux faiblesses de l'approche de Smith qui entrevoyait l'intérêt à l'échange en termes de comparaison de coûts absolus entre les nations, un pays ayant intérêt à échanger et importer une production étrangère lorsque celle-ci est moins onéreuse.

Ce raisonnement présentait la faiblesse majeure d'éliminer tout pays n'ayant aucun avantage absolu. Ricardo met plutôt en avant la logique des coûts comparatifs ou coûts relatifs: il compare ainsi le contenu en travail qu'incorpore chacune des productions à travers son exemple célèbre du drap anglais et du vin portugais.

Il conclut qu'un pays doit se spécialiser dans son plus grand.... »

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