Sujet · 2. L'aspect social des problèmes «L'emploi, un défi pour demain» titrait la revue Alternatives économiques dans son numéro...

« Sujet · 2.

L'aspect social des problèmes «L'emploi, un défi pour demain» titrait la revue Alternatives économiques dans son numéro de décembre 1985.

A l'aide de vos connaissances et des documents joints, vous commenterez cette aff'mnation. (Amiens, Rouen, juin 1987.) DOCUMENT1 Un salarié sur deux (49 OJo exactement) dans la tranche des 18-34 ans, estime que les «petits boulots» peuvent constituer une activité utile pour les chômeurs. 18 OJo de.ces mêmes 18-34 ans pensent que c'est un moyen de réduire le chômage, 6 OJo y voient une activité utile pour la société, 10 OJo y trouvent un risque pour les rémunérations des autres salariés, 14 OJo n'y repèrent qu'un gadget tandis que 3 OJo ne se prononcent pas. Ce sondage n'est pas le premier qui manifeste, en particulier dans les tranches d'âge les plus jeunes, une résignation : plutôt que le chômage et faute d'un emploi en bonne et due forme, mieux vaut un mi-temps, un temps partiel ou un contrat à durée déterminée. Source : Le Matin., 22 septembre 1986. DOCUMENT2 Taux de chômage selon la catégorie sociale, le diplôme, l'Age et le sexe Catégories sociales Cadres .............

· ............ Professions intermédiaires .

....

: .....

. Employés ......................

. Ouvriers ........................ Ensemble ....................... 2,8 4,5 10,8 13,7 10,2 Diplômes Aucun ou C.E.P ................ B.E.P.C.

seul..................... C.A.P., B.E.P..................... BAC ou B.P ...................... Diplôme universitaire ............... Ensemble ......................

. 12,6 10,6 10,5 7,5 3,8 10,2 Age/ Sexe Hommes Femmes Ensemble 24,5 6,2 5,9 8,5 30,5 9,7 7,1 12,6 27,4 7,7 6,4 10,2 15-24 ans ...... 25-49 ans...... 50ans et plus .

.

. Ensemble .

.

.

.

.

. Source : I.N.S.E.E., mars 1985. DOCUMENT3 Évolution de l'emploi par activités (en millions) 1968 1974 1 Î 1980 1984 21,85 --- 6 0 ·--- emploi total 20,29 ■ U.P. � Agric. 21,58 !111 Services non mprèhands 1::2 Industrie 21,43 D Services morchonds Source: Comptes de la Nation, 1984. DOCUMENT4 Utiliser l'ordinateur ne signifie pas être informaticien; savoir interroger une banque de données fera partie des compétences d'une secrétaire.

Or, un ouvrier, un employé ou un cadre qui exerce pendant des années les mêmes occupations est de moins - en moins apte au changement : attention aux « cancres du pro­ grès».(...) En tout cas, dans le brouillard actuel, on ne peut donner que deux conseils aux futurs chercheurs d'emploi : apprenez à apprendre, apprenez à changer. Source : L 'Expansion, octobre/novembre 1985. DOCUMENTS Structure des emplois par grands secteurs (en%) Agriculture Industrie Services 33 28,5 56,3 68,2 États-Unis 1965 1984 5,9 3,3 France 1960 1984 22 7,9 39 33 39 59,1 R.F.A. 1965 1984 10,7 5,6 49,1 41,6 40,2 52,8 Royaume-Uni 1960 1984 4 2,6 48 32,9 48 64,4 Japon 1960 1984 33 8,9 30 34,8 37 56,3 Source : 1984: L'état du monde 1983, Édition La découverte-Maspéro, Tableau de l'économie française, 1986. DOCUMENT6 Nos usines changent.

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Combat dans lequel nous sommes déterminés à vaincre. Source : Publicité de Renault dans la presse du 24 janvier 1986. DOCUMENT7 Population active occupée et production par personne occupée p,t,7 1 Production permnne occupée (ban 100 en 18101 1 1 1 1 1 1 Papula11an 1c1ivt accupet 1 (11111100 tn 1810) 1 , ........... .Y1 / 1830 1850 ....., 1 1/ 1/ /i 1 1 1870 ,.._J/ 1890 / 1 1910 I -- ·-/ 1930 1950 1 200� i 1 100 � I �' � .... ,..-) 1 1 100 1810 [7 V il'\ 1 400 1 300s ::�i 800 700 tg 600; 500 400 l ·! 300 !:l 200� 100 19701980 Source : Pour Ili science, novembre 1982. REMARQUES GÉNÉRALES ■ Il faut distinguer selon que l'on considère les pays dévelop­ pés ou sous-développés. ■ Rappeler que la problématique se pose autrement dans cer­ tains pays, par exemple au Japon et en U.R.S.S.

(pour des rai­ sons différentes) et que l'Italie fait appel au travail noir mais celui-ci ne saurait non plus constituer une réponse satisfaisante. ■ Il faut distinguer selon l'âge des personnes concernées : rap­ peler ce que signifie «être vieux», «exclu», et expliquer par ail­ leurs le lien entre emploi et âge de la retraite. ■ On ne peut nier le lien fondamental entre progrès technique et formation. PROPOSITIONS DE PLANS PREMIER PLAN Première partie : De quel défi s'agit-il? I.

Il faut savoir qui est «voué» à devenir chômeur A.

Les individus • Par exemple : les jeunes, les femmes, les immigrés. Pourquoi? Rôle de la formation mais aussi de la C.S.P. d'origine (doc.

2). B.

Le rôle de l'environnement économique • Le pays considéré, la région, la façon dont le progrès, le savoir, sont intégrés. • Le monde change (doc.

7, 5 et 3). • Rôle de la politique de l'État et des entreprises. ,. II.

Il faut agir • Les raisons morales. Le droit au travail, la marginalisation et ce qu'elle implique, la dépression, etc. • Les raisons économiques. Le coût du chômage. Deuxième partie : Comment répondre à ce défi ? • Par une nouvelle économie? Les «petits boulots», le bénévolat, etc.

(doc.

1). • Par une nouvelle attitude face au travail. • Par un savoir sans cesse renouvelé, remis en question (doc.

6 et 4). DEUXIÈME PLAN Il est vrai que la crise dure, que le chômage ne baisse pas, mais que signifie un défi? Le chômage n'est pas inéluctable pour tous.

De plus, il y a des façons d'agir sur l'emploi de demain. Première partie : il y a une incontestable évolution I.

Évolution de la population active occupée et de la production par actif (doc.

7) A.

Pourquoi? • Conditions liées à l'offre et au progrès technique. • Explication liée à l'évolution des besoins. B.

Les conséquences • • • • De nouvelles branches et des branches en déclin. L'évolution de l'emploi par activités (doc.

3). La structure des emplois change (doc.

5). La politique de l'emploi évolue de la part de l'État. II.

Mais la notion même d'emploi évolue • Qu'attend-on du travail et du temps libre? • Les valeurs évoluent (carrière et promotion, épanouissement, ou seulement un revenu à consommer). Deuxième partie : Mais, au fond, les disparités subsis­ tent : il y a les «nantis» et les autres I.

Les illusions Les petits travaux, les «jobs», l'économie souterrain,e, le développement des dépenses sociales et de l'économie non mar­ chande (doc.

1). Ce sont des «parades», pas des solutions miracles. II.

Tout le monde ne risque pas le chômage de la même façon. A.

Le poids de certaines données (doc.

2) U y a ceux que les robots ne peuvent pas remplacer (doc.

6). B. n faut sans cesse se remettre en question (doc.

4) C'est-à-dire soi-même aussi. LES QUESTIONS FONDAMENTALES POSÉES PARLE SUJET ■ Une certaine évolution (doc.

1) • Dans les années de croissance, il y avait un emploi massif, avec une grande politique d'embauche par les entreprises importantes, et des possibilités de promotion (dans le souci de stabiliser la main-d'œuvre). Maintenant les employeurs hésitent à embaucher (coftts accrus, difficultés pour licencier). • On encourage donc les départs : départs anticipés. Mais : problèmes du financement des retraites. • Retour des immigrés (politique Stoleru, politique de la R.F.A.

et d'autres pays européens).

Mais est-ce libérer des emplois pour des Français? Substitution du capital au travail, et difficultés pour les entreprises qui avaient des coftts bas. • Le développement de la précarisation. - Le travail temporaire. - Les contrats à durée déterminée. - Le.... »