Sujet de bac type La représentation de [a violence peut provoquer une certaine fascination chez le spectateur. Vous montrerez que...
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«
Sujet de bac type
La représentation de [a violence peut provoquer une certaine fascination chez le
spectateur.
Vous montrerez que le théâtre peut être le reflet d'une telle fascina
tion mais aussi que cet art peut utiliser la violence à des fins plus profondes.
(Inde
2013,
séries ES et 5)
Analyse du sujet
• Le terme« violence » est central.
• La première phrase demande de lier la violence à une éventuelle « fascina
tion» du spectateur.
Il faut donc expliquer ce qui pousse les spectateurs à assister
à des pièces qui auraient pourtant tout pour [es effrayer.
• La seconde phrase invite cependant à ne pas faire de la violence un spectacle
gratuit.
Le théâtre peut ainsi utiliser cette violence« à des fins plus profondes ».
Ces fins peuvent être artistiques ou encore philosophiques.
Introduction rédigée
« La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts » : c'est avec ces mots
sombres que le chœur évoque la tragédie dans Antigone de Jean Anouilh.
En
allant voir une tragédie, chaque spectateur sait en effet qu'il va être confronté
à une forme de violence, qu'elle soit physique, morale ou verbale.
Mais alors,
pour quelles raisons se presse-t-on depuis des siècles pour assister à ces pièces ?
Pour mieux comprendre ce qu'apporte la violence sur la scène du théâtre, nous
commencerons par étudier cette forme de fascination qui peut naître chez le
spectateur.
Toutefois, dans un deuxième temps, nous montrerons également que
la représentation de [a violence vient enrichir [a création artistique.
Pour finir,
nous noterons qu'elle peut aussi nourrir la réflexion du lecteur et du spectateur.
Plan détaillé du développement
I.
La violence nourrit la fascination
a) La fascination pour les victimes
Le spectateur peut compatir avec [es victimes.
La souffrance peut être physique
ou morale.
Ex.: Dans Les Juives, Robert Garnier traite de la douleur d'un peuple victime d'un
roi sanguinaire.
L'auteur utilise toutes [es ressources du registre pathétique pour
parvenir à toucher le spectateur.
Dans Britannicus de Racine, ['empereur Néron
s'attaque à Junie et à Britannicus.
b) La fascination pour les coupables
Le spectateur peut également être fasciné par les responsables, parfois ambigus
et complexes, de cette violence.
Ex.
: Néron, dans Britannicus, est un personnage riche et complexe qui évolue
durant la pièce de Racine.
Œdipe, dans la _tragédie de Sophocle, est à la fois cou
pable et innocent.
Le spectateur ressent alors un mélange d'horreur et de pitié
face à des personnages écrasés par le poids de la fatalité.
C'est le principe de la
« catharsis», sorte de purge ou de purification des émotions les plus sombres.
Il.
La violence nourrit la création
a) Écrire....
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