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Sujet : Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. Qu'en pensezvous ?...

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« Sujet : Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin.

Qu'en pensezvous ? Analyse.  Tout d'abord, nous avons ici une citation, issue du Candide, de Voltaire.

C'est un sage qui s'exprime ici.  Le sujet qui nous est proposé ici se pose en affirmation.

Cette affirmation est soumise à notre avis.

Qu'en pensons-nous ? Est-elle juste ou non ? Que signifie-t-elle au juste ?  Pour mieux comprendre, nous devrons définir plusieurs choses : o Dans un premier temps, les notions principales : ennui, vice et besoins ; o Ensuite, il faudra comprendre comment nous pouvons les considérées comme étant mauvaises ; o Enfin, seulement, nous pourrons interroger l'affirmation dans sa signification.  Voltaire écrit son Candide sous forme de conte satyrique.

Il s'agit pour lui d'aller contre des auteurs tels que Leibnitz, affirmant que tout va bien.  Pour l'auteur du Candide, il faut montrer que tout ne va pas bien, qu'il y a des guerres, des violences ; la vie peut être dure.  L'affirmation que nous avons ici doit nous faire nous demander ce qu'en pense son auteur : Voltaire pense t-il réellement que le travail est bénéfique, ou ironise t-il ?  Candide retire une information essentielle de ce que lui dis le sage : il faut travailler pour éloigner des maux tels que ceux cités.

Aussi, nous pouvons assez facilement penser que l'affirmation du sage vaut aussi pour le philosophe.  La notion que nous n'avons pas encore abordée, et qui constitue l'essentielle de ce sujet est bien entendu le travail.

Sa définition pose déjà problème puisqu'il s'agit à la fois l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire quelque chose d'utile, et le fait de subir une action, d'être forcé. Problématisation. Dire que le travail est utile pour éloigner de nous des maux pourrait sembler de nos jour une notion plutôt facile : le travail, c'est la santé, etc....Cependant, le travail est aussi vécu comme une contrainte, une chose que l'on aimerait ne pas avoir à faire.

Comment justifier alors que le travail puisse nous protéger de maux tels que l'ennui, le vice, les besoins ? En quoi par ailleurs ces trois notions sont-elles des maux ? Qu'est ce que le travail ? Enfin, quel but vise Voltaire dans cette affirmation ? Proposition de plan. 1.

En quoi les besoins, l'ennui et les vices sont-ils des maux ?  Dire que le vice est mal est relativement facile : il s'oppose à la vertu, et, en tant, que tel, est une opposition naturelle au bien.  Concernant l'ennui, on peut en dire de même : dans les termes religieux, l'ennui, est oisiveté, un pêché.

Aussi, il s'agit sans aucuns doutes d'un mal.  Mais concernant les besoins, nous sommes en droit de nous poser quelques questions.

En effet, si le sage Turc parle ici de tous les besoins, comment peut-il tous les qualifiés de maux ?  Des besoins tels que vivre, se nourrir, respirer, ont-ils vraiment une qualification en bon ou mauvais ? Ils seraient plutôt simplement nécessaires.  Nous pouvons alors comprendre l'information donnée par le sage comme suit : d'une part, le travail nous permet de ne pas.... »

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