Sujet : Les combats des philosophes du XVIIIe siècle vous paraissent t’il encore d’actualité aujourd’hui ? Introduction : On appelle...
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Sujet : Les combats des philosophes du XVIIIe siècle vous paraissent t’il encore
d’actualité aujourd’hui ?
Introduction :
On appelle aujourd’hui le XVIIIe siècle celui des Lumières car les Philosophes de ce siècle,
tels que Voltaire, Montesquieu, Rousseau, d’Alembert et Diderot sont des hommes épris
de liberté, de justice et de tolérance, ils cherchent à éclairer leurs contemporains par leurs
écrits ou encore par leurs actes.
En conséquence Diderot et D’Alembert ont décidé d’écrire
l’encyclopédie, dont l’idée principale est de rassembler les connaissances acquises par
l’homme et d’en faire la synthèse pour éclairer les hommes de leur siècle et des siècles à
venir.
Les combats des philosophes du XVIIIe siècle sont ils encore d’actualité ? Ainsi nous
nous demanderons quels étaient les combats de ces philosophes et si ces combats sont
encore d’actualité aujourd’hui.
I)
Quels étaient les combats des Philosophes du XVIIIe siècle ?
Les philosophes des Lumières menaient des combats dans de multiples domaines, en
commençant par le domaine religieux, où ils luttent contre l’intolérance religieuse comme
l’écrit Voltaire dans son livre De l'acoran et de la loi musulmane « On voit évidemment que
toutes les religions ont emprunté tous leurs dogmes et tous leurs rites les unes des
autres.
», Voltaire montre dans cet extrait que les religions sont basés sur les mêmes
idées.
Les philosophes de ce siècle menait aussi de nombreux combats dans le domaine politique,
où ils s’élèvent contre la monarchie absolue, et ses conséquences comme les lettres de
cachet permettant de faire emprisonner, sans procès les personnes considérées comme
gênantes.
Même si ils sont contre la monarchie de droits divin, les philosophes sont
cependant favorables à un régime monarchique, et contre la démocratie excepté Rousseau.
C’est pourquoi pour conserver un régime monarchique, sans les abus, ils veulent séparer
les trois pouvoirs, ainsi ils pensent que la liberté de chacun sera mieux respectée.
En France au XVIIIe siècle, l’inégalité était très présente, en particulier à cause de la société
d’ordre qui a été mise en place.
La société se divisait en trois classes, le clergé et la
noblesse ayant le droit à de nombreux privilèges, et étant constitué d’une infime partie de
la population, et le tiers état qui n’avait le droit à aucun privilèges, et qui payaient beaucoup
d’impôts.
Le tiers état représentait une très grande partie de la population.
Cette société
d’ordre donnait lieu à de nombreuses inégalités, les philosophes des Lumières qui étaient
pour l’égalité ont mené de nombreux combats pour revenir à une société plus égalitaire.
Les philosophes des Lumières luttent contre les discriminations, cette lutte repose sur la
conviction d'une égalité naturelle du genre humain.
Pour eux, les préjugés historiques ont
perverti l'être original de l'homme.
C’est pourquoi les philosophes ont une telle fascination
pour l‘homme sauvage qui selon eux, comme il a été éduqué par la nature, l’homme
sauvage est naturellement bon.
Comme l’a écrit Rousseau dans ses essais « La nature a
fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable.
».
C’est
pourquoi les philosophes comme Rousseau et Voltaire, ont écrit des textes sur une
éducation parfaite, qui rendrait l’homme civilisé aussi bon que l’homme sauvage.
Les philosophes du XVIIIe siècle, luttent par leurs écrits contre l’esclavagisme, surtout
Voltaire avec Candide, où ce héros éponyme qui rencontre un noir mutilé qui lui dit : « On
nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année.
Quand nous
travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ;
quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe » Voltaire cherche par cet extrait
à faire passer un message très fort, il dénonce l’esclavagisme qui est un système brutal et
cruel qui exploite la souffrance pour quelques privilégiés.
Les philosophes condamnent aussi la censure de la presse, Voltaire en Ironisant dans
Nouveaux mélanges « Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à
dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des Etats bien policés » Au XVIIIe
siècle les philosophes sont souvent censurés à cause de leurs écrits, car aucune critique
du régime n’est permise à cette époque.
Les philosophes des Lumières luttaient avant tout pour la liberté, la justice et la tolérance,
des sujets qui étaient d’actualité au XVIIIe siècle, trois siècles ont passés depuis, et
pourtant, la plupart des sujets pour lesquels les philosophes des Lumières ce sont battus
sont toujours d’actualité aujourd’hui.
II)
Les combats des philosophes sont ils encore d’actualité ?
De nombreux combats des philosophes du XVIIIe siècle sont encore d’actualité, comme
le combat pour la liberté, dans l’article de l’encyclopédie « Liberté » Du Chevalier de
Jaucourt qui nous dit
« Le premier état que l’homme acquiert par la nature, et qu'on
estime le plus précieux de tous les biens qu’il puisse posséder, est l'état de liberté; il ne
peut ni se changer contre un autre, ni se vendre, ni se perdre: car naturellement tous les
hommes naissent libres, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas soumis à la puissance d'un maître,
et que personne n'a sur eux un droit de propriété ».
Ce combat n’est pas d’actualité en
France mais dans bien d’autre pays du monde, où la dictature est présente comme à
Cuba où Fidel Castro maintient ce pays avec son frère sous dictature ou encore en Libye
avec le général Khadafi.
Ce combat est donc bien d’actualité, le combat pour la liberté
des hommes, pour la liberté d’expressions, et pour la liberté de presse.
D’après Voltaire il faut respecter la liberté et les opinions sociales, politique et religieuses
d'autrui.
Ce combat est bien encore d’actualité aujourd’hui, et peut être encore plus qu’à
l’époque, car en effet, en ce temps où l’immigration est au cœur des débats, certains se
demandent s’il faut respecter les croyances religieuses de ces immigrants.
Mais en plus
de la croyance religieuse, certaines personnes n’acceptent pas la différence physique de
ces nouveaux arrivants, surtout par rapport à leurs couleurs de peau, ce qui donne lieu à
de nombreuses discriminations comme la xénophobie.
A notre époque en plus de la
tolérance politique et religieuse, s’ajoute la tolérance de l’orientation sexuelle qui n’est
pas bien accepté dans beaucoup de pays, où la peine de mort est appliquée pour les
homosexuels, même dans les pays tolérants, beaucoup de personnes font preuves
d’homophobie.
La tolérance est donc bien un sujet encore d’actualité aujourd’hui.
L’égalité est aujourd’hui encore un sujet bien présent, même si les hommes, les femmes,
les étrangers sont égaux devant la loi, il n’est pas de même dans la société.
Par exemple,
pour trouver un travail les femmes n’ont pas les même chances que les hommes, le
même cas est présent avec les étrangers.
On observe aussi, qu’a travail égal et dans les
mêmes conditions, un homme et une femme ne touche pas le même salaire, alors on
peut se demander où se trouve l’égalité dans ces cas.
Même si beaucoup de combats des philosophes des Lumières sont encore d’actualité
aujourd’hui, certains ne le sont plus, comme la lutte pour l’abolition des privilèges qui a
été voté le 4 aout 1789 et la lutte pour la séparation des pouvoir qui a eu lieu pendant la
révolution française.
L’esclavagisme n’est plus d’actualité en Europe, mais dans certains
pays du monde l’esclavagisme est toujours présent.
Conclusion :
Beaucoup de combats des philosophes du XVIIIe siècle sont encore d’actualité et le
resteront certainement encore pour longtemps, cependant certains de leurs combats ont
abouti, c’est d’ailleurs grâce à leurs idées révolutionnaires que la révolution française a
éclatée en 1789, et a donné fin à l’Ancien régime, et la société de privilèges.
Les combats
qui sont encore d’actualités sont ceux qui ne se sont pas encore réglés avec l’histoire,
mais qui espérons le se régleront dans le futur.
I- Une nouvelle manière d’écrire
La littérature s’engage dans les grandes causes.
Voltaire : « Un livre n’est
excusable qu’autant qu’il apprend quelque chose ».
A- Plaire et distraire son lectorat
« Il obtient tous les suffrages celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en
même temps.»
(Horace, Art poétique, III, 342-343).
• Les écrivains au XVIIIe siècle investissent des genres plus simples, moins ardus que des
essais.
Plaisir de la lecture + facilité.
Ex :
• Dépaysement : Zadig => action dans l’Orient lointain, à une époque imaginaire et
antique.
Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits.
« Du temps du roi Moabdard… »
• Candide : les personnages sont tous bons ou mauvais.
Jeux de mots sur les nom (Candide
est naïf, M.
Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »…), facéties : les
quartiers de noblesse… Candide se promène à travers le monde, découvre un pays
utopique, celui de l’Eldorado… Voltaire décrit le parcours d’un jeune homme naïf qui
parcourt le monde, accompagné de Pangloss son mentor, un philosophe pour qui « tout
est pour le mieux dans le meilleur des mondes ».
Dans Candide, nous sommes dans l’univers du conte, de l’histoire plaisante où le
héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir.
NB : Le conte pour Voltaire doit être entendu par le plus de monde (ne pas oublier
que les Lumières veulent que leurs idées rayonnent le plus possible) => certaine
démocratisation de la littérature.
=> Comme le rappelle Voltaire, afin de convaincre et de toucher son auditoire « Il faut
être très court et un peu salé, sans quoi les ministres et Mme de Pompadour, les commis
et les femmes de chambre font de papillotes du livre ».
B- Une lecture active, l’ironie
• L’ironie est l’art de dire le contraire de ce que l’on pense, de se moquer de quelqu’un ou
de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.
De nombreux
auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l’ironie afin de dénoncer, de critiquer les travers et
les vices de la société ou de comportements.
=> L’ironie est omniprésente dans Candide :
• L’ironie invite donc le lecteur à être actif pendant sa lecture, à réfléchir et à choisir une
position.
L’auteur d’un apologue parsème ainsi son texte d’éléments qui doivent interpeller.
La lecture ne doit donc pas se faire au premier degré simplement.
• Guerre : « boucherie héroïque », « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien
ordonné que les deux armées ».
• Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits
« séparément dans des appartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était
jamais incommodé du soleil ».
Comprenons que Voltaire désigne ici....
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