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Sujet n ° 1 (IFSI de Thonon-les-Bains j Annemasse) Qnoncés Texte n ° 1 La violence : une question de...

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« Sujet n ° 1 (IFSI de Thonon-les-Bains j Annemasse) Qnoncés Texte n ° 1 La violence : une question de normes Des persécutions morales et psychologiques, l'intimidation répétée, des atteintes sacri­ lèges aux croyances et aux coutumes peuvent être aussi graves que des dégâts matériels et physiques.

La question à l'arrière-plan est celle des contours exacts de la personne. Elle ne se limite pas à la seule individualité physique.

On comprend volontiers que des actes de violence soient plus faciles à identifier pour le chercheur, mais alors, comment traiter des situations de violence? Dans l'enfer d'un camp de concentration n'inter­ viennent pas uniquement les coups, mais aussi la sous-nutrition, l'absence de soins médicaux, la promiscuité, les violences entre déportés ou détenus, l'anéantissement de la dignité.

Ceci suppose de multiples acteurs, une machine administrative complexe et bien organisée (l'administration judiciaire ou policière, l'organisation bureaucratique des camps, la logistique des transports vers la déportation).

La violence est ici l'effet d'une entreprise anonyme de terreur dont tout le monde croit pouvoir éluder la responsabi­ lité en n'étant qu'un rouage.

Les grands génocides du :xxe siècle (camps soviétiques ou nazis) sont les cas les plus connus.

De manière incomparablement moins grave, l'indi­ vidu contemporain se sent souvent pris au piège d'organisations complexes qui l'étouffent dans leur fonctionnement bureaucratique et leur irresponsabilité organisée. Yves Michaud, Sciences humaines, 11 ° 89, décembre 1998 Quelles sont les conséquences de la violence dans nos sociétés urbaines développées? [ L'ÉPREUVE DE CULTURE GÉNÉRALE Texte n° 2 L'illettrisme « Savez-vous lire et écrire?» Traditionnellement posée lors des recensements officiels de la population, cette question n'y figure plus depuis 1947.

Jusqu'au début des années 80 d'ailleurs, elle disparaît aussi totalement des esprits.

Alphabétisation massive et foi dans les capacités du système scolaire à assurer, intégralement, ses missions éducatives de base laissent à penser que la conquête de l'écrit par les nouvelles générations successives est un fait définitivement acquis.

Jusqu'à ce qu'en réaction à cet aveuglement ATD Quart Monde invente le néologisme d' «illettrisme».

L'association entend révéler la misère culturelle des personnes exclues du savoir, le terme d'analphabétisme « ayant une connotation très péjorative pour les adultes du quart monde», souligne-t-elle, en 1979, dans son rapport moral.

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En France, cette prise de conscience donne lieu à la création par le gouvernement Mauroy d'un groupe interministériel de lutte contre l'illettrisme ... Caroline Helfter, Actualités sociales hebdomadaires, 4 octobre 2002 Définissez l'illettrisme, puis développez cinq raisons qui expliquent cette situation mise en évidence au début des années 1980. Texte n° 3 L'espérance de vie en France Avec 78 ans d'espérance de vie à la naissance, la France se place loin devant de très nombreux pays au développement comparable dans le monde.

L'espérance de vie à 65 ans est désormais très élevée : plus de 16 ans pour les hommes et 20 ans pour les femmes.

Ces valeurs constituent des records dans l'Union européenne. Au cours des dernières années, de nombreuses évolutions positives ont été enregistrées en matière d'état de santé et de fonctionnement du système de santé : la baisse de la consommation d'alcool s'est poursuivie, la mortalité cardio-vasculaire a continué à diminuer, la généralisation des trithérapies a permis de réduire la mortalité due au sida.

Enfin, la mise en œuvre prochaine de la généralisation du dépistage de plusieurs cancers contribuera à de nouvelles avancées ...

Face à ces résultats excellents et aux moyens importants dévolus à la santé, certaines situations telles que les problèmes auxquels sont confrontés les hôpitaux et les fortes inégalités de santé entre les Français apparaissent paradoxales et même inacceptables. Haut Comité de la santé publique, La Santé en France, 2002 Expliquez, à l'aide d'exemples, les facteurs responsables de chacune de ces deux situations inacceptables. 23 COl'lcotmr IF$/ 2005 Texte n° 4 Dopage Le décès du champion cycliste italien Marco Pantani, vainqueur la même année du Tour d'Italie et du Tour de France, en 1998, est un nouveau pavé dans la mare des décès suspects dans le monde du vélo, et plus généralement dans le milieu du sport.

Pourtant, dans la nuit de jeudi 12 février à vendredi 13 février, Johan Sermon, 21 ans, un espoir du cyclisme belge, est mort dans son sommeil.

Un drame d'autant plus tragique qu'il est également jugé suspect.

Le 3 juin 2003, le jeune professionnel français Fabrice Salanson disparaissait dans des conditions similaires.

Trois semaines plus tard, le 26 juin 2003, pendant la demi-finale de la coupe des Confédérations de football Cameroun-Colombie, le Camerounais Marc-Vivien Foé, 28 ans, s'écroule sur le terrain.

Il meurt sans avoir repris conscience.

Le 25 janvier 2004, le Hongrois Miklos Feher, 24 ans, joueur du Benfica (Lisbonne), s'effondre à son tour sur un terrain, lors du match GuimaraesBenfica.

Lui non plus ne reprendra jamais connaissance.

Explication officielle de ces décès: «Malformation cardiaque».

Dans le cas de Marco Pantani: «Arrêt cardiaque». Courrier international, lundi 16 février 2004 Quelles réflexions vous inspirent tous ces décès prématurés dans le monde du sport? Texte n° 5 Le temps, nouvelle frontière Qu'y a-t-il de commun entre une mère de famille qui s'arrache du bureau à six heures du soir pour récupérer son enfant à la crèche, un automobiliste qui passe deux heures dans les embouteillages pour rentrer chez lui après le travail, un jeune désœuvré le mer~ credi après-midi et une femme de ménage qui nettoie les bureaux aux heures où ils se vident? Le temps, bien sûr, commun à tous, que nous avons de plus en plus de mal à partager.

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] Facteur commun à toutes ces évolutions : des plages horaires traditionnellement consacrées au repos ou à la vie familiale cèdent la place au travail.

Cette nouvelle «porosité» des temps sociaux concerne aussi bien la frange des «affairés» (ceux qui ramènent du travail à la maison) que les personnes à temps partiel non choisi ou en horaires atypiques (travail du week-end et travail de nuit progressent l'un et l'autre). Aujourd'hui, environ 30 % des actifs travaillent en horaires décalés.

[...

] Au-delà des remparts réglementaires, s'élève dorénavant le spectre d'une ville ouverte 24 heures sur 24, où la flexibilité imposée à une partie de la société permet à l'autre de mieux jouir de la vie urbaine, tout en satisfaisant aux exigences horaires de son emploi. Dossier «Les villes courent après leur temps», réalisé par Sandra Moàtti, Alternatives économiques, n° 204, juin 2002. Quelles peuvent être les répercussions, pour l'individu, de cette nouvelle flexibilité du temps de travail? {)léments de réponse Réponse n ° 1 La violence : une question de normes Plan thématique : conséquences de la violence dans nos sociétés urbaines développées : - escalade de la violence : la violence engendre la violence; - sentiment d'insécurité ressenti par une grande partie de la population, malaise généralisé, l'individu n'arrive plus à s'épanouir ...

Exemple : peur de sortir seul(e) le soir; - méfiance vis-à-vis d'autrui, voire de tout le monde.

Se développe ainsi un comporte­ ment individualiste, on pense à son propre noyau familial (et même à son expression la plus réduite c'est-à-dire la famille «nucléaire» : parents et enfants); - paranoïa : des individus qui voient de la violence partout ont, pour se défendre, recours à des solutions individuelles; se forment ainsi des milices, des groupes d'au­ todéfense.

Exemple : rondes de nuit menées par des habitants de tel ou tel quartier, afin de le surveiller; - troubles d'ordre psychologique: augmentation de déprimes, de dépressions.

L'individu qui a été agressé (ou qui a peur d'être agressé) peut avoir des difficultés à s'exprimer et alors peut s'enfermer dans la maladie d'ordre mental; - développement ou augmentation de l'intolérance : le responsable de la violence c'est souvent, dans l'esprit des individus, celui qui est différent d'eux, qui ne vit pas comme eux vivent.

Ainsi, ceux qui sont différents, au niveau culturel, ethnique, religieux..., vont être mis de côté par certains; - remise en cause des structures traditionnelles comme la famille ou l'école.

On les rend responsables de la violence juvénile par exemple, on les accuse d'être démissionnaires (parents et enseignants), alors que souvent le problème est ailleurs; - remise en cause des structures chargées de réprimer, de contrôler, comme la police, la justice, l'État; - les lois deviennent de plus en plus dures, de plus en plus sévères, et ce pour enrayer la violence; - éventuellement, conséquence positive : prise de conscience de problèmes révélés par la violence, comme le malaise des jeunes. Réponse n ° 2 L'illettrisme Définition : l'illettrisme désigne la situation de personnes qui bien qu'ayant été scolari­ sées en langue française, éprouvent de sérieuses difficultés avec la langue écrite, au point d'être incapables de lire et d'écrire en le comprenant un exposé simple et bref de faits en rapport avec la vie quotidienne.

Il est donc courant de dire qu'on est illettré « malgré l'école» alors que l'analphabétisme concerne des personnes qui n'ont pas été scolarisées. Co11cours Ir.SI 2005 Facteurs explicatifs : l'illettrisme résulte d'un échec dans l'apprentissage de la lecture et de l'écriture mais aussi d'une absence de pratique. 1 - L'environnement de l'enfant L'origine familiale de l'enfant semble être déterminante.

L'enfant va percevoir sa scolarité en fonction des relations que ses parents entretiennent avec l'institution scolaire : les relations entretenues avec les enseignants, l'implication des parents dans la scolarité de leurs enfants pourront influer sur la conquête de l'écrit.

Le vécu des parents à l'école paraît également important en entraînant soit une adhésion ou un refus de celle-ci. L'origine sociale, elle aussi doit être prise en considération.

Il est difficile de ne pas faire le lien entre l'illettrisme et la pauvreté.

L'appartenance à un milieu social défavorisé peut être source de difficultés pour l'enfant, quand le langage pratiqué à l'école est différent de celui pratiqué dans la sphère familiale.

On peut établir une corrélation entre illettrisme et faible niveau de qualification des parents.

Les difficultés sont encore plus importantes quand les parents sont eux-mêmes illettrés. 2 - L'école L'élévation constante.

du niveau général marginalise de plus en plus ceux qui ont des difficultés d'apprentissage (en 1930, 5% d'une classe d'âge accédait au baccalauréat). Regrouper tous les enfants à l'école.... »

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